L’art organique de Zoé Boivin dévoilé chez Boréart

ARTS. Que de chemins parcourus en si peu de temps pour Zoé Boivin. Deux ans après avoir exposé ses premiers tableaux au petit Boréart, voilà qu’on lui remet les clés de la grande salle d’exposition de la rue Principale afin de présenter Le Jardin des Possibles; la dernière création d’oeuvres signée par l’artiste-peintre originaire de Granby. 

«Le thème du Jardin des Possibles, c’est la création de notre vie avec nos pensées. Et le jardin représente notre état d’esprit, notre mental. Les fleurs et les plantes du jardin, c’est nos pensées et j’ai décidé d’illustrer cette idée-là. Chaque œuvre est comme une fleur qui a poussé dans ce jardin», raconte Zoé Boivin.

Du 1er au 20 décembre prochain, la prolifique artiste expressionniste de 27 ans, aujourd’hui établie à Montréal, dévoilera son talent à travers 15 œuvres et une murale de 10 pieds par 20 pieds exposées chez Boréart.

Pour exprimer ses émotions, Zoé Boivin a eu recours à plusieurs médiums (acrylique, aquarelle, dessin, fusain, encre) pour imager l’univers très coloré des Jardins du Possible.

«Pour moi, l’art, c’est vraiment quelque chose d’organique. Depuis que j’ai commencé à peindre, c’est naturellement que je choisis les couleurs. C’est vraiment une couleur que mon âme choisit spontanément.  C’est émotionnel. Mon processus n’a rien de mental. Je me mets dans un état d’artiste et j’écoute mes émotions.»

Un heureux départ

Alors que des artistes connaissent la gloire à l’extérieur de leur patelin avant d’être reconnus par les membres de leur patrie,

Du 1er au 20 décembre prochain, la prolifique artiste dévoilera son talent à travers 15 œuvres. Sa murale (notre photo) de 10 pieds par 20 pieds sera aussi exposée chez Boréart. Photo:Gracieuseté-Emmanuel Crombez photographe

d’autres goûtent à la gloire à la maison. Et c’est le cas de Zoé Boivin qui a connu un immense succès à sa première exposition au petit Boréart en 2017.

«Au petit Boréart, je n’avais pas d’attentes. Je commençais (…). Mais on avait presque tout vendu les œuvres à des gens que je ne connaissais pas. Ç’a été un beau signe et deux ans plus tard, on m’invite dans le grand Boréart.» «Montréal m’a développé comme artiste, mais de revenir à la maison où tout a commencé, c’est émotionnellement fort pour moi.»

Autonome financièrement grâce à son art, l’artiste-peintre admet avoir dû se familiariser le monde des affaires. Une nouvelle réalité avec laquelle elle doit conjuguer tous les jours. «Comme tout entrepreneur, on a des défis. Je n’ai pas étudié en affaires alors parfois on fait des essais et des erreurs. Autant dans la partie

que dans la partie création, je suis mes émotions. C’est naturel pour moi.»

Et l’année 2020 risque d’être tout autant occupée pour Zoé Boivin: lancement d’un projet d’atelier en arts visuels en janvier et une nouvelle collaboration avec une galerie d’art à Québec.

«Je sens que c’est ça que je dois faire. Je suis où je dois être dans ma vie», a conclu Zoé Boivin.

 

Vernissage de l’exposition

-Le vernissage aura lieu le 1er décembre 2019, de 13h à 16h. Entrée libre.