Lily pourrait revenir en 2020

HISTOIRE. Lily commence à être connue à Granby. Après avoir conquis l’imaginaire des enfants dans un premier livre, voilà que le petit personnage attachant pourrait de nouveau vivre à travers quelques pages d’ici la fin de l’année 2020.

«La réception est bonne, se réjouit l’auteure et entrepreneure Vicky Audet. Ça commence à se parler. Je savais que ce serait un work in progress. Il y a eu l’engouement initial, mais là, ça va être de voir comment continuer la chose.»

Lancé officiellement à la librairie Le Repère en novembre dernier, le livre Lily et les muffins parfaits a suscité l’intérêt des petits et grands avec son approche ludique pour parler de la santé mentale.

«Ça c’est super bien passé, confie Mme Audet. C’est une journée qui a passé extrêmement vite pour moi. Ça a été comme un feu roulant. Il y a eu beaucoup de monde. Mon but, c’est juste de partager l’histoire de Lily aux enfants et de leur montrer comment vivre avec le stress. Je ne veux pas qu’il y ait juste une Lily, je veux qu’il y en ait quelques-unes.»

«J’ai des parents qui sont venus me voir et qui m’ont dit que c’est génial de parler de ça avec les enfants parce que ce n’est pas toujours évident, ajoute la principale intéressée. Ça a été une super belle journée.»

Depuis, Vicky Audet a laissé en consignation des copies de son livre dans différents endroits dans la ville, dont à la librairie Le Repère et chez Atlas. Au moment d’écrire ces lignes, 150 personnes ont acheté un exemplaire sur un total de 500 copies imprimées.

«C’est quand même bien, fait valoir Vicky Audet. Mon but, c’est d’en vendre assez pour être capable de donner des sous et de faire assez d’argent pour imprimer le prochain. J’approche l’étape où je vais commencer à faire du profit. Lors du lancement, j’ai annoncé que je voulais remettre 10 % des profits de ce livre-là à l’hôpital de jour de Granby en santé mentale.»

Dans un avenir pas si lointain, l’auteure aimerait bien que son projet jeunesse se retrouve dans les garderies, les bibliothèques ou même les écoles. «Les gens sont réceptifs […] Tout le monde est touché de près ou de loin par une problématique de santé mentale. C’est encore hyper tabou», raconte celle qui a déjà traversé une période plus difficile dans sa vie en raison de la dépression et d’un trouble d’anxiété généralisé.

Pour le moment, Lily s’adresse principalement aux tout-petits, mais il n’est pas exclu que l’auteure aille un jour raconter son histoire aux plus vieux sous forme d’atelier ou bien de témoignage.

«Le plaisir de partager ma Lily semble être bien reçu, admet-elle. Où ça va finir cette histoire-là? Je ne le sais pas.»

Vicky Audet aimerait bien publier cette année son deuxième livre Lily et le potager, qui apprendra aux enfants à demander de l’aide et à l’accepter. «Mon objectif, sincèrement, c’est  que les enfants lisent l’histoire et que ça rentre dans leur tête ou dans leur cœur. Après ça, on verra bien. Je veux  toujours que ça aille plus vite, mais chaque chose en son temps.»