Sandy Grenier: la «fille en mauve» qui a choisi Granby

FICG 46. On nous a habitués au cours des dernières éditions à encourager des candidats locaux au Festival international de la chanson de Granby. Cette année, le public pourra se ranger derrière Sandy Grenier, la fille en mauve qui a choisi Granby.

Tout juste diplômée de l’École nationale de la chanson, Sandy nous reçoit sur sa terrasse située au-dessus d’un garage du centre-ville. Contrairement à ses camarades de classe qui ont quitté la région pour Montréal, Québec ou leur patelin natal après leur séjour au Cégep de Granby, elle a choisi Granby.

«Je suis entre Sherbrooke et Montréal et pour le festival, c’est parfait!», explique celle qui fait dans la pop soul très rythmée. Native de la région de Sherbrooke, elle se retrouve donc à mi-chemin entre sa famille et la métropole où les occasions de spectacles sont nombreuses.

Il faut aussi savoir qu’un boulot plutôt intéressant la retient à Granby. Depuis trois ans, l’élève d’Isabelle Côté, de l’école de chant Cantabilé, enseigne à son tour l’art de maîtriser son instrument vocal. La jeune femme détient d’ailleurs un diplôme d’études collégiales en chant.

Malgré ses jeunes 26 ans, Sandy Grenier présente déjà un parcours bien rempli dans le milieu musical. L’auteure-compositrice-interprète a lancé en février dernier un premier album autoproduit intitulé La fille en mauve. Un projet qui faisait suite à un exil de neuf mois en Asie, soit cinq mois en Chine et quatre mois en Thaïlande, où elle a chanté six soirs par semaine dans des hôtels.

«J’ai voulu tout faire moi-même, je pense que c’est bon de savoir tout ce qu’il faut faire pour arriver à un lancement d’album. Aujourd’hui par contre, j’aimerais déléguer un peu! Surtout pour la partie booking, j’aimerais travailler avec une petite équipe et c’est peut-être ça que le festival va me permettre de faire», mentionne l’artiste.

– Pourquoi le mauve?

«Ça fait sept ans que j’ai les cheveux mauves. Au début, je ne savais pas vraiment pourquoi, mais quand j’ai lu la définition de la couleur mauve et ce qu’elle représentait, c’était vraiment moi. C’est devenu ma signature.»

– L’école d’abord

Certains passent par le FICG avant l’École nationale de la chanson et d’autres font l’inverse. Pour Sandy Grenier, c’était l’école d’abord, même s’il lui a fallu du temps pour se lancer. «Je savais que j’irais, mais je voulais attendre d’être certaine de trouver mon style. J’ai pris le temps de savoir ce que je voulais dire. L’école m’a permis de dépouiller, de me débarrasser de tics de chanteuse que j’avais développés», partage-t-elle.

– Vivre de la musique

Les jeunes artistes qui peuvent s’enorgueillir de vivre de la musique sont l’exception et non la règle. Un privilège que savoure la chanteuse depuis quelques années déjà. En plus d’enseigner, Sandy Grenier chante avec plusieurs groupes de reprises spécialisés dans les contrats corporatifs et les événements. Vous l’avez peut-être déjà vue avec Rodeo drive, Accoustic purple ou Dance floor avenue?