Semer le bonheur avec Michèle Kramer

ART. Artiste visuelle de renom, Michèle Kramer attend patiemment les beaux jours où elle pourra enfin renouer avec son art sur la place publique. Bien que plusieurs symposiums et salles d’expositions de la province guettent les nouvelles directives gouvernementales avant de pouvoir afficher leurs couleurs, la Granbyenne espère participer à l’un d’entre eux au courant de l’été.

Ayant connu une carrière prolifique à l’international, l’artiste Michèle Kramer se remémore parfois ses grands moments qui l’ont fait propulser au sommet. C’est dans son atelier aménagé dans sa demeure à Granby qu’elle y expose ses plus récentes toiles et ses nombreux prix qui tapissent ses murs. Nostalgique, elle souhaite prochainement reprendre contact avec l’univers des symposiums. À l’aube de son 80e anniversaire, la fondatrice de Couleurs urbaines avait tout de même prévu une grande tournée de symposiums pour 2021.

«Mes dossiers de candidature sont envoyés et je suis présentement en attente de réponse. Cette année, ça ne va pas bien pour les expositions et c’est dommage», explique Michèle Kramer.

Malgré tout, l’artiste n’a pas perdu la passion pour la peinture et s’affaire à son art quotidiennement. Avec l’arrivée du printemps, Michèle Kramer s’inspire de son jardin pour peindre de nouvelles toiles. «Les fleurs m’inspirent depuis des années. Chaque été, je fais une exposition dans mon jardin où j’expose mes tableaux. Je mets des chevalets un peu partout pour que les gens puissent venir voir ce que je fais. Le but est tout simplement d’en faire un événement culturel et agréable», affirme Michèle Kramer. Pandémie oblige, l’événement ne pourra se tenir cet été. Somme toute, elle a espoir de refaire vivre cet événement en 2022.

La passion d’enseigner

Outre son chapeau d’artiste peintre, Michèle Kramer offre des cours de peinture depuis plus de 20 ans. Sans prétention, elle propose à ses élèves de peaufiner leur technique à leur rythme. «Je n’enseigne pas comme à l’École des Beaux-Arts. Ce n’est pas un musée où j’enseigne toutes les techniques. Ici, on apprend à mesure et on commente les œuvres des autres en toute simplicité», mentionne l’enseignante.

Malgré la pandémie, Mme Kramer poursuit encore cette vocation à temps partiel. Groupes réduits et mesures sanitaires mises en place, elle se fait un plaisir de partager ses connaissances à ses élèves afin de mettre un peu de couleurs en cette période trouble.