Sophie Rozenn Boucher affiche ses couleurs au Centre culturel France-Arbour

CULTURE. L’exposition Du croquis à l’édition, l’aventure d’une illustration de Sophie Rozenn Boucher se poursuit tout au long du mois de mars au Centre culturel France-Arbour. Connaissant une belle réceptivité de la part des visiteurs durant la semaine de relâche, la salle d’exposition 207 ouvre ses portes jusqu’au 28 mars prochain.

C’est avec grand bonheur que l’artiste Sophie Rozenn Boucher a accepté de prolonger son exposition présentée depuis le début du mois. «C’est une bonne nouvelle, car ce n’est pas tout le monde qui a eu la chance de venir durant la semaine de relâche. C’est une exposition très accessible pour les enfants et c’est intéressant de pouvoir proposer quelque chose comme ça au niveau culturel», souligne l’artiste visuel.

Interactive, l’exposition propose aux visiteurs des murs tapissés de croquis, passant de brouillons d’idées au produit final. Une approche grandement appréciée des parents et enfants qui comprennent davantage le processus de création chez l’illustrateur.

«Les commentaires que j’ai reçus pour le moment sont très positifs. Les gens semblaient très intéressés, parce que je mets en image mon parcours de création et ce n’est pas quelque chose que l’on voit beaucoup. Souvent dans une exposition, on voit le produit final sans voir tout le travail derrière. Ça montre les coulisses du travail de l’illustrateur», explique-t-elle.

Alors que son atelier de création est à même le Centre culturel France-Arbour, Sophie Rozenn Boucher se fait un plaisir d’aller faire un tour à la salle d’exposition pour renouer avec son auditoire.

S’adapter à la pandémie

Outre sa carrière d’illustratrice, l’artiste occupe la majorité de son temps en offrant des cours d’aquarelle dans les établissements scolaires et dans son atelier. Pandémie oblige, elle a dû mettre sa carrière d’enseignante sur pause en attendant les nouvelles recommandations de la Santé publique. Bien qu’elle ait hâte de revoir ses élèves, Sophie Rozenn Boucher prévoit peut-être une reprise des cours à l’automne prochain.

«J’aime enseigner et je sais que les gens ont hâte de revenir dans mes ateliers. Je reçois quand même des demandes d’ateliers pour des écoles, mais je suis obligée de dire non pour le moment, car je suis moins  à l’aise d’offrir des ateliers dans une ambiance qui peut sembler stressante chez plusieurs. Je préfère attendre encore un peu et voir ce qui est réalisable de faire en septembre», affirme l’enseignante.

Heureusement, elle a eu la chance de ressortir ses pinceaux durant les derniers mois dans le cadre de contrats d’illustrations de toute sorte.

«Je suis chanceuse faut croire, car les choses se sont placées très rapidement pour moi. J’accueillais la pandémie en me disant que j’aurais le temps de créer pour mon plaisir personnel. Ç’a duré deux jours et après les contrats se sont enfilés jusqu’à présent», mentionne Sophie Rozenn Boucher.