Le Syndicat de l’enseignement de la Haute-Yamaska monte le ton
ÉDUCATION. L’Halloween était aux portes des bureaux du Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC), rue Court, plus tôt ce matin. Pancartes, éventails et citrouilles ont été éparpillés sur le terrain de l’établissement, une initiative de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE).
Le 29 octobre marque une date charnière pour la FAE puisqu’il y a un an, jour pour jour, elle y déposait ses propositions syndicales en vue des négociations qui tardent à se faire sentir. Affilié à la FAE, le Syndicat de l’enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY) a emboîté le pas en participant à ses revendications. Depuis un an, silence radio de la part du gouvernement concernant cesdites négociations. «Comme on a pu voir, le gouvernement est très peu bavard à l’extérieur des sujets entourant la pandémie», explique Alina Laverrière, présidente du SEHY. Depuis plusieurs années, les représentants syndicaux dénoncent les conditions de travail jugées difficiles, une situation qui semble s’aggraver depuis le début de la pandémie.«On voit, tranquillement, mais sûrement, plein de profs qui vont demander des congés de maladie, car la situation est trop difficile», affirme la présidente.
Les revendications de la FAE en bref…
- Salaire suivant l’inflation équivalent à 3 % de majoration.
- Certaines améliorations concernant les droits parentaux et la retraite.
- Meilleure autonomie professionnelle
- Réflexions quant aux particularités vécues dans les milieux défavorisés, ethniques et tout élève ayant des besoins particuliers.
La CSN dénonce à leur tour
Dans la foulée des dénonciations de la part de leurs collègues, les travailleuses et travailleurs du Centre de services scolaire de Val-des-Cerfs -CSN ont emboîté le pas en contribuant à la décoration du centre administratif. Ces derniers veulent souligner tant à la direction locale qu’au gouvernement caquiste l’urgence d’agir dans les services publics.
Un message clair
Décriant la situation des enseignantes et enseignants dans la région, Mme Laverrière souhaite que le message soit entendu auprès du gouvernement. «Le message est clair, nous les profs, on en a des solutions et on demande à M.Roberge de nous écouter», précise la représentante. En attendant les pourparlers, d’autres plans d’action de mobilisation sont à prévoir par la FAE prochainement. Du côté du Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs, on n’a pas voulu commenter la sortie du SEHY.«Il s’agit d’une négociation nationale. Nous n’en sommes pas les porte-paroles. Nous ne ferons donc pas de commentaire», a mentionné Paméla Blouin, coordonnatrice aux communications au CSSVDC dans un échange de courriels.