Granby mérite d’être intégrée à l’Estrie, avance François Bonnardel

POLITIQUE. La santé, le tourisme, la sécurité publique avec l’Estrie. L’agriculture, l’emploi et la solidarité sociale avec la Montérégie. La confusion administrative entourant Granby a fait son temps, juge le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Bonnardel.   

L’éternel débat à savoir si Granby fait partie de la Montérégie ou de l’Estrie est dépassé aux dires du porte-couleurs de la CAQ. L’époque d’être assis entre deux chaises a fait son temps, soutient le caquiste. S’il obtient la faveur populaire le 1er octobre prochain, François Bonnardel promet de régler le dossier en réclamant le transfert de la Haute-Yamaska et de Granby vers l’Estrie.

«Il y a eu des changements majeurs voilà quatre ans du côté de la santé et cela a amené des dédoublements majeurs (…). Il y a eu une multiplication des établissements de santé qui desservent la population. Je donne un exemple: un patient qui se fait traiter à l’hôpital de Sherbrooke qui a besoin de réadaptation et bien, il va aller au Centre montérégien de réadaptation. On a des dédoublements pour des entités en santé qui ne fonctionnent plus», estime François Bonnardel.

La santé n’est qu’un exemple, rappelle le candidat de la CAQ. Le chevauchement «Estrie-Montérégie» se vivrait aussi dans d’autres ministères au point où des organismes et des municipalités ont de la difficulté à s’y retrouver au moment d’adresser des demandes.

«La Montérégie, c’est de Vaudreuil à ici (Granby). Notre poids démographique dans cette région administrative équivaut à peu près à 5 %. Si on rejoint l’Estrie complètement dans son ensemble, notre poids administratif sera de 21 %. Vous comprendrez qu’on aura une force beaucoup plus grande.»

François Bonnardel souhaite le rapatriement Granby et la région en Estrie afin d’avoir un droit de parole important auprès des instances.

«L’engagement que je prends, c’est qu’une fois pour toutes, dans ce prochain mandat, qu’on soit capable de se définir nous-mêmes en Estrie complètement. Qu’on arrête ces dédoublements administratifs qui nous coûtent une fortune et qui coûtent une perte de temps énorme aux organismes et aux décideurs.»

«Notre poids est faible dans la Montérégie. Je ne me reconnais pas avec les gens de Vaudreuil. Je me reconnais pas mal plus avec les gens de Brome, d’Orford, de Saint-François et de Sherbrooke», conclut François Bonnardel.