Attention aux friandises dopées
FAITS DIVERS. De la cocaïne et du benzodiazépine dans des bonbons dopés qui ressemblent à s’y méprendre aux friandises de marque Pez. Ce nouveau produit offert par le crime organisé vient de faire son entrée sur le marché local, a confirmé le Service de police de Granby.
Fabriquée dans des laboratoires clandestins, cette drogue vendue sous forme d’un bonbon très coloré arborant un logo quelconque fait présentement sensation chez les consommateurs de tous âges en quête de sensations fortes. Le hic? Difficile de savoir ce que contient un comprimé puisque la teneur des substances varie d’une fausse friandise à l’autre. Et les conséquences peuvent être dramatiques. Dans un récent reportage, le Journal de Montréal rapportait le triste sort de jeunes victimes d’une surdose après avoir ingurgité de prétendus bonbons. L’une d’elles est aujourd’hui confinée à un lit d’hôpital dans un état végétatif alors que l’autre personne serait décédée des suites d’une surdose, selon le quotidien montréalais.
Devant la montée de cette nouvelle tendance, le Service de police de Granby, en collaboration avec la Santé publique de l’Estrie, tient à sensibiliser la population concernant ses «drogues bonbons» présentement en circulation.
«C’est dans le cadre d’une opération antidrogue en juin 2020 que plus de 300 bonbons ressemblant à des Pez ont été saisis à deux adresses différentes ici à Granby», a confié l’agent Guy Rousseau, du Service de police de Granby.
En avril dernier, lors d’une interception sur la route, des agents avaient également retrouvé une petite quantité de faux bonbons. Mais ce n’est qu’après les analyses de Santé Canada que le corps policier municipal a reçu la confirmation qu’il s’agissait d’une substance illicite. «Les expertises nous démontrent qu’il y a présence de cocaïne et de benzodiazépine (médicament pour traiter l’anxiété et les troubles de sommeil) dans les bonbons en question», a laissé entendre l’agent Rousseau.
Plus de détails à venir…