La saison des patrouilles en motoneige est lancée

MOTONEIGE. Vérification des droits d’accès et d’immatriculation, surveillance des limites de vitesse et de l’ivresse au volant, patrouille dans les pistes balisées, application du Code de la sécurité routière. Ne soyez pas surpris de croiser des policiers-motoneigistes du Service de police de Granby dans les sentiers qui parcourent la ville. La saison est bel et bien lancée.

Aux commandes de leur nouvelle machine, les agents Dominic Côté et Jean-Philippe Leblanc patrouillent la trentaine de kilomètres que compte le réseau granbyen de sentiers de motoneige.

«Dans les sentiers, notre gros mandat, c’est de vérifier les immatriculations autant les motoneiges que les quatre roues (VTT) pour voir si les gens paient leur plaque (…). C’est un sport qui dure parfois un mois ou deux et il y en a certains (motoneigistes) qui s’essaient en se disant…il n’y a pas de police (…)», a expliqué le patrouilleur Dominic Côté lors d’un arrêt à l’angle du boulevard Pierre-Laporte et du rang Bergeron.

D’ailleurs, à leur première patrouille de la saison, la semaine dernière, les agents ont intercepté une vingtaine de motoneigistes et de quadistes. Tout le monde était en règle, a précisé le policier Côté.

Au cours d’une interception, les policiers-motoneigistes n’hésitent pas également à porter une attention particulière aux équipements des véhicules (lumières et clignotants fonctionnels, rétroviseurs, silencieux conforme).  Et tout comme sur le réseau routier, le respect de la limite de vitesse (70 km/h en sentier et 30 km/h en zone résidentielle) fait en outre partie de leurs tâches lors d’une sortie en motoneige.

«Le phénomène qu’on remarque cette saison, c’est la présence de beaucoup de machines neuves. Avec la COVID, les gens se sont remis à la motoneige et c’est ce que l’on voit. C’est soit des motoneiges 2020-2021 ou des modèles 2002-2003 qu’on intercepte présentement», a indiqué le policier Dominic Côté.

Une petite minorité

Pour Jean-Marc Saumier, président du Club Les Motoneigistes du corridor permanent, la présence des policiers dans les sentiers se veut essentielle pour le bon déroulement de la pratique du sport. Bien que la majorité des usagers sillonnent les pistes dans le plus grand des respects, le Club doit néanmoins négocier avec des motoneigistes récalcitrants. Une attitude qui fait un tort énorme à l’organisation qui gère les sentiers  a soulevé M. Saumier.

«Ça nous cause des problématiques lorsque vient le temps de renouveler les droits de passage. Quand un propriétaire dit non l’année d’après pour un bout de sentier, c’est sûr que son voisin ne dira pas oui (…). C’est cette minorité-là (motoneigistes fautifs) qui cause énormément de problèmes aux clubs de motoneiges. Et c’est partout comme ça à la grandeur de la province», a déclaré le président du Club Les Motoneigistes du corridor permanent.

«Nous avons nos patrouilleurs avec le Club. Oui, cela a une influence, mais quand tu as des policiers municipaux ou de la Sûreté du Québec, ça change la game. Quand on se retrouve devant une personne qui est en autorité, on fait moins le fanfaron», a conclu Jean-Marc Saumier.