La violence conjugale au cœur des activités de la Semaine de la police

SÉCURITÉ PUBLIQUE.  En cas de doute, n’hésitez pas à contacter les policiers si vous soupçonnez un épisode de violence conjugale, peu importe l’heure du jour. C’est le message qu’entend véhiculer le Service de police de Granby dans le cadre de la Semaine de la police qui se tient du 9 au 15 mai.

Sous le thème «Savoir prévenir, savoir intervenir: la violence conjugale et les policiers», la 50e campagne annuelle des corps policiers de la province portera sur cette problématique  qui a fait tant parler ces derniers mois. Rappelons que dix femmes victimes de violence conjugale ont payé de leur vie depuis le début de l’année 2021 au Québec.

À la Police de Granby, depuis lundi, la sensibilisation de la population face à ce fléau passe par le truchement d’autocollants sur les autopatrouilles avec la mention «La violence conjugale, c’est non».

«Je crois que toute la collectivité de Granby doit faire un effort davantage pour signifier lorsqu’on voit des gestes envers les femmes et les enfants.» «Le fait d’apposer les autocollants sur les véhicules de police, c’est un très bon geste», a indiqué le conseiller municipal et responsable du dossier de la sécurité publique, Jean-Luc Nappert.

Bien qu’aucun homicide impliquant une femme ou un enfant n’ait été commis à ce jour à Granby, les crimes contre la personne sont en augmentation de 9 % au premier trimestre de 2021. En 2020, selon le rapport annuel de la sûreté municipale, ce volet de la criminalité avait chuté de 16,80 %.

«C’est certain qu’on est dans une pandémie depuis plus d’un an. On le sent aussi avec les dossiers de santé mentale avec une hausse de 30 % (au 1er trimestre de 2021). Les gens sont stressés, on est encore dans les mesures (sanitaires) en zone rouge (…). Quand on parle de personnes vulnérables, elles sont souvent confrontées à la violence. C’est pour cela qu’on invite les gens à nous contacter», a déclaré le directeur du Service de police de Granby, Bruno Grondin.