Vincent Roy s’entraîne à la maison

FOOTBALL. S’entraîner dans son salon n’est peut-être pas la situation optimale pour un joueur de football qui se prépare à faire le saut chez les professionnels. C’est pourtant la situation que vit le Granbyen Vincent Roy ces jours-ci en raison de la pandémie qui force les athlètes à rester à la maison.

«Pour vrai, on passe le temps comme on peut, mais c’est sûr que là je dois continuer à m’entraîner de mon côté, a indiqué le footballeur format géant en entrevue téléphonique. Il faut être créatif et trouver des façons pour pouvoir quand même progresser au niveau de l’entraînement à la maison.»

Vincent Roy utilise son imagination pour garder la forme: il pousse son auto dans un stationnement en pente, il remplit un sac à dos de livre, il utilise des élastiques et se sert même de galons de lave-glace comme charge à lever. Bref, tous les moyens sont bons pour faire travailler la machine.

«Considérant que je n’ai pas beaucoup d’équipement, je fais avec ce que j’ai, lance le footballeur en riant. J’utilise des poids selon ma créativité. J’utilise ce que j’ai sous la main.»

«C’est sûr qu’il n’y a aucun sport nulle part, ça fait quand même bizarre, poursuit-il. Je trouve que c’est plus difficile mentalement de s’entraîner tout seul dans ton salon. Ça fait bizarre au niveau mental, c’est sûr que la motivation est plus difficile à aller chercher. Une fois que tu établis ta routine, ça devient plus facile au fil des jours.»

L’athlète devait se rendre en mai en Saskatchewan pour le camp des recrues des Roughriders dans la Ligue canadienne de football (LCF), mais cela devra attendre. La ligue a annoncé en début de semaine le report de tous les camps d’évaluation en raison de la pandémie.

D’ici là, Vincent Roy continuera de s’entraîner et de progresser pour percer l’alignement partant des Riders cette saison, au retour du sport professionnel. Et il en profitera aussi pour travailler sur des projets de la maison qui avaient été mis sur la glace…

«Je ne suis pas inquiet, je vais être prêt rendu là, je suis certain à 100 %, admet-il. Mais là, c’est sûr qu’il faut redoubler d’efforts pour compenser le manque d’équipement ou d’installation. […] Je suis confiant de pouvoir faire l’équipe.»