Bilan mi-saison: L’Indigo surprend

HOCKEY. Si des preneurs aux livres avaient parié sur l’identité des cinq équipes de tête dans la LHJAAAQ à la mi-saison, on pouvait déjà exclure le nom de L’Indigo de Granby de la courte liste. Mais ce club bâti par les nouveaux propriétaires est en train faire taire les plus grands experts. Pour l’heure, les surprenants représentants de L’Indigo trônent au 4e rang au classement général. Une agréable surprise.

Oui, L’Indigo surprend depuis le début de la saison. Sans tambour ni trompette, l’équipe dirigée par Scott Colosimo joue du gros hockey. Un cliché dans le milieu du sport. Mais les résultats parlent par eux-mêmes : 16 victoires, 9 revers, 32 points…à cinq points de la 2e place occupée par Valleyfield. Quoi demander mieux pour ce groupe de joueurs qui étonne depuis leur rentrée sur la glace en septembre dernier.

La clé du succès ? Un bon recrutement, de bons jeunes et des additions payantes. C’est le constat que fait le copropriétaire et directeur général de L’Indigo, Marco Sorel, après 25 parties. «Du jour 1 à aujourd’hui, bien des choses ont changé. Des joueurs comme Dion, Veronneau et Brisebois n’étaient pas là en début de saison, mais présentement, ces gars-là nous amènent du bon hockey. On est vraiment content de les avoir», soutient le patron hockey de l’équipe.

Concernant le travail de ces deux cerbères et de sa brigade défensive, Sorel n’avait que de bons mots pour eux. Même chose pour le personnel d’entraîneurs. Pas mal pour une formation qui devait de prime abord batailler pour une place dans le milieu du peloton.

«On avait des attentes entre le 6e et le 9e rang», avoue Marco Sorel en entrevue. «De se voir en train de compétitionner contre de bonnes équipes, c’est vraiment satisfaisant en ce moment», renchérit-il.

Vendeur ou acheteur ?

Depuis le 1er décembre (et jusqu’au 10 janvier), la période des transactions dans la LHJAAAQ est en cours. Avec un aussi bon dossier, l’organisation de L’Indigo pourrait-elle avoir l’envie de frapper le grand coup? «Pour l’instant, je ne peux pas dire si je vais être vendeur. Pour être acheteur, pas certain non plus. Ça risque d’être le statu quo pour permettre à nos joueurs d’évoluer», fait savoir Marco Sorel.