Cinq dossiers locaux et régionaux à surveiller en 2024
ENJEUX. L’actualité locale et régionale sera assurément riche en rebondissements de toutes sortes dans les semaines et les mois à venir à Granby et à travers la Haute-Yamaska. Le GranbyExpress vous propose ici cinq dossiers qui seront à suivre au cours de 2024.
La restauration du Palace
Un premier appel d’offres lancé, une seule proposition reçue à près de 21 M$, la hausse des coûts, l’inflation, le report du chantier, des contrats accordés à des experts, le retour à la table de dessin afin de présenter un projet moins onéreux et plus modeste aux paliers de gouvernement et le reste. La remise en forme du théâtre Palace a rencontré sa large part de contrecoups depuis que la Ville de Granby a annoncé ses couleurs dans ce dossier.
Or, se pourrait-il que 2024 soit la bonne année pour le diffuseur de spectacles? C’est le souhait qu’a fait la mairesse Julie Bourdon tout juste avant la dernière période des Fêtes. Rappelons qu’en décembre dernier, le conseil municipal a fait parvenir sa demande de subvention bonifiée de plus de 9,5 M$ au ministère de la Culture et des Communications du Québec. En d’autres mots, le dossier est maintenant entre les mains des fonctionnaires qui seront appelés à l’analyser.
«Il nous restait un outil technique à faire pour catégoriser le Palace (l’état de l’endroit) et notre salle est dans la catégorie E. Il ne peut être pire comme édifice. Il est en fin de vie et ça fait longtemps (…). Ça serait surprenant que le gouvernement décide de ne pas investir dans la seule des dix salles de spectacles de cette grosseur à ne pas avoir été rénovée au Québec», avait déclaré la mairesse en décembre dernier.
La livraison de la maison des aînés
Dévoilé conjointement par les ministres Marguerite Blais (NDLR : elle a quitté la politique avant l’élection de 2022) et François Bonnardel en mars 2020, le projet d’une maison des aînés sur la rue Providence à Granby n’a toujours pas été livré. Des soumissions trop onéreuses avaient notamment ralenti le processus du premier appel d’offres; ce qui avait eu pour conséquence d’obliger la -Société québécoise des infrastructures (SQI) à retourner à la case de départ.
En mai 2022, le mandat de construire l’édifice de 48 unités dans un délai d’une soixantaine de semaines est finalement accordé à Construction Guy Sébas inc., de Sherbrooke, pour un montant 36 387 000 $. Un mois plus tard, le tout est officialisé lors d’une pelletée de terre sur le site situé à l’arrière du Centre Providence.
Une fois les travaux complétés, les futurs résidents devaient faire leur entrée dans ce nouveau milieu de vie en septembre 2023, avait indiqué le CIUSSS de l’Estrie-CHUS. Pour l’heure, les clés de l’immeuble n’ont toujours pas été remises aux instances du réseau de la santé estrien.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé et des Services socaux, en date 11 décembre dernier, la livraison du bâtiment est prévue pour le printemps 2024.
Projet d’habitation sur le site de l’ex-piscine Miner
Qui remportera l’appel de propositions lancé par la Ville de Granby pour la construction d’un immeuble résidentiel (entre 60 et 80 logements) sur le site de l’ex-piscine Miner? Une entreprise locale? Un organisme sans but lucratif? Une coopérative? Un promoteur de l’extérieur? À ce jour, bien peu d’informations ont filtré quant au nombre de propositions déposées aux autorités municipales. Une décision doit être annoncée sous peu.
Rappelons que le proposant retenu doit offrir une mixité résidentielle (logements réguliers et abordables) dans le cadre de ce projet d’habitation au centre-ville.
L’itinérance à Granby
La situation de l’itinérance à Granby comme partout ailleurs en province devrait à nouveau être sur toutes les tribunes. Quelles stratégies adopteront la Ville et ses partenaires pour mieux encadrer ceux et celles qui dorment dans la rue pour les mois à venir?
Au terme du premier forum sur l’itinérance présenté en novembre dernier, la mairesse Julie Bourdon s’était par ailleurs engagée à livrer un plan d’action élaboré en collaboration avec les acteurs du milieu au courant de l’été 2024.
L’eau contaminée à Sainte-Cécile-de-Milton
Informée l’an dernier de la présence de contaminants nommés PFOS et PFOA dans l’eau de certains puits à la suite d’une étude menée par l’Université de Montréal, la Municipalité de Sainte-Cécile-de-Milton entend passer de la parole aux actes en 2024. Malgré le refus du ministère de l’Environnement de financer d’autres analyses de puits privés, le conseil municipal poursuit ses démarches. Afin de faire bouger le dossier, le maire Paul Sarrazin a convié des ministères à une rencontre ce jeudi 25 janvier. Pour avoir un bon portrait de la situation sur le territoire, il faudrait échantillonner une vingtaine de secteurs. Une facture évaluée à 20 000 $, a confié l’élu en entrevue avec Radio-Canada.