Couleurs urbaines: toujours la même formule…et une nouvelle marque

CULTURE. Bien établi dans ses quartiers estivaux du parc Miner depuis 2018, Couleurs urbaines continue de se renouveler afin d’émerveiller les milliers de visiteurs qui arpentent les allées du populaire symposium chaque année. Pour sa 26e édition, la grande manifestation en arts visuels accueillera plus de 70 exposants du 26 au 28 juillet. 

Le symposium Couleurs urbaines promet encore une fois d’être une édition colorée et éclatée mettant en lumière le talent et la créativité d’artistes d’ici et d’ailleurs. Or, il faut croire que l’événement offre un petit quelque chose de plus aux exposants et aux visiteurs qui se font nombreux au parc Miner tous les ans. Et pour la première fois depuis le déplacement du rendez-vous culturel de la rue Principale vers le parc, le symposium va établir une nouvelle marque avec la présence de 71 artistes sur place.

«On utilise le parc au complet tandis qu’avant il y avait comme un point mort avec une zone (dans le parc) moins bien aménagée. Et comme cette section est devenue un lien cyclable, on l’utilise. On a vraiment agrandi par en dedans comme on dit», a expliqué Jean-Olivier Grégoire-Fillion, chef culture et événements à Vie culturelle et communautaire Granby (VCCG).

Même recette depuis 25 ans avec quelques petites nouveautés saupoudrées ici et là d’une édition à l’autre. Le modus operandi de Couloirs urbaines demeure le même après toutes ces années. Bien que la grande foire des arts visuels soit devenue un incontournable, le symposium du parc Miner se diffèrerait de la compétition, selon Jean-Olivier Grégoire-Fillion.

«Ce qu’on entend…les artistes nous mentionnent souvent la qualité de l’accueil, l’encadrement et notre courtoisie envers eux. On les écoute, on leur sert le repas, des breuvages, des collations (…). Pour la fin de semaine, ce sont nos invités. Ils sont dans leur chapiteau et ce qu’on souhaite, c’est qu’ils y restent pour rencontrer les gens (…). Le mot se donne et si on a un nombre record d’exposants, c’est parce qu’on a reçu un nombre très élevé de dossiers», a indiqué le chef culture et événements à VCCG.

Une galerie à ciel ouvert

Peinture, sculpture, photographie, collage, technique mixte, autres médiums, performances en direct, remise de prix, des artistes qui sont de retour, des créateurs qui en sont à une première visite. Le symposium se veut un véritable saut dans le monde des découvertes en arts visuels.

Pour ajouter un peu de couleurs aux trois jours de festivités, l’encan silencieux (en ligne au couleursurbaines.org et sur place) sera de retour pour une deuxième année. Une occasion pour le public d’acquérir une oeuvre et de soutenir les artistes. Tous les jours, de 13h à 16h, les visiteurs pourront mettre leur talent à profit en participant à une oeuvre collective sur un piano public.

D’autres activités se tiendront au même moment au Centre France-Arbour: exposition de Sylvain Demers chez Boréart, l’Institut des Arts Figuratifs (salle 207), la nouvelle murale de Palmex-Cox et les portes ouvertes d’ateliers d’artistes.