Des syndiqués de la Sépaq réclament un rattrapage salarial

TRAVAIL. TRAVAIL. Des employés de la Sépaq, affiliés au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), manifestaient devant les bureaux de la ministre responsable du Sport, du Plein air et du Loisir et députée de Brome-Missisquoi, Isabelle Charest, jeudi matin. En négociations depuis le début de l’an dernier, le SFPQ demande un rattrapage salarial à l’image du reste des employés de la fonction publique.

« En février, on a reçu l’offre patronale de la Sépaq, rapporte le président régional du SFPQ pour l’Estrie, le Centre-du-Québec et la Mauricie, Frédérick Dagenais. Ce qu’ils nous offrent, ce sont des augmentations de 9 %. On veut du rattrapage comme le reste du secteur public. On est les moins chers payés du secteur public. On se demande pourquoi on est traités différemment. On attend encore le retour de l’employeur sur nos demandes. »

Le SPFQ était à Cowansville afin de mettre la pression sur la ministre Charest et sur le gouvernement pour que les négociations se poursuivent.

« Le 1er avril, on nous a enlevé une prime qui était pour la rétention du personnel et qui n’était pas dans la convention collective, indique M. Dagenais. On se demande ce que la Sépaq veut. On a besoin d’avoir un retour de l’employeur. On se demande aussi pourquoi le Secrétariat du Conseil du trésor met des bâtons dans les roues aux négociations. Au final, c’est lui qui donne le OK. »

Au moment opportun

Le SPFQ représente environ 3000 travailleurs de la Sépaq à l’échelle de la province.

Dans les régions de l’Estrie, du Centre-du-Québec et de la Mauricie, ce sont approximativement 300 personnes qui sont employées par la société d’État.

« Nos plus bas échelons se font toujours rattraper par le salaire minimum, soutient M. Dagenais. On aimerait être pris au sérieux. Pourrait-on avoir un écart avec le salaire minimum pour avoir un salaire décent? »

Trois parcs nationaux sont situés dans la région de l’Estrie, soit ceux de la Yamaska à Granby, du Mont-Orford et du Mont-Mégantic.

Le SPFQ indique qu’il pourrait déclencher une grève générale illimitée » au moment opportun ».