Du pain sur la planche pour les Ami.e.s des boisés de Granby

ENVIRONNEMENT.  Au lendemain de son assemblée générale, force est de constater que bien des dossiers et des projets vont de nouveau mobiliser les membres des Ami.e.s. des boisés de Granby en 2024.

Connu pour ses prises de position assumées en matière de protection environnementale, l’organisme compte encore prôner le dialogue avec les instances décisionnelles malgré l’urgence d’agir contre les changements climatiques. Chose certaine, le leitmotiv des Ami.e.s des boisés de Granby demeurera le même en 2024: demander à la Ville de passer à l’action.

«On a beaucoup d’attentes par rapport au plan de protection des milieux naturels. Ça fait déjà un bon bout de temps qu’on sait que le plan est travaillé On est à la fois confiant, mais on a des attentes», a exprimé Clément Roy, responsable des communications de l’organisme. 

Basé sur les fondements de la Politique de conservation des milieux naturels de Granby, le plan de protection n’a toujours pas été rendu public.

«On est préoccupé par des petits boisés et la perte de milieux humides. On espère que le plan de protection va, entre autres, traiter de ces sujets-là», a ajouté M. Roy. 

Entérinée en mars 2021, la Politique conservation des milieux naturels prévoit la préservation de 50 % des milieux naturels de six boisés: Quévillon, des Peintres, des Oliviers, Lemieux, Harrington et Bruce.

De 6000 à 9000 arbres

Autre dossier d’importance que le groupe entend mener de front au cours de l’année. La demande de compensation pour la coupe à blanc du boisé Providence dans le cadre du projet de construction de la maison des aînés sur la rue Providence. En avril dernier, des membres des Ami.e.s avaient interpellé des membres du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie afin de leur rappeler ses responsabilités dans le dossier du boisé de la rue Providence. Le collectif environnemental avait notamment demandé au conseil de replanter de 6000 à 9000 arbres pour compenser l’abattage d’environ 300 arbres matures sur le site de la future maison des aînés.

«Les réponses que l’on a jusqu’à maintenant sont loin d’être à cette hauteur, mais il y a de l’ouverture», a déclaré le porte-parole des Ami.e.s. En plus du CIUSSS de l’Estrie, la Société québécoise des infrastructures (responsable du chantier de la maison des aînés) et la Ville de Granby sont également visées par cette requête du collectif citoyen.

Parmi les autres projets pour l’année en cours, l’organisme songerait par ailleurs à mettre sur pied d’une «brigade verte» qui aurait le mandat de promouvoir la plantation d’arbres auprès des citoyens.