Joyeuses Fêtes à tous

CHRONIQUE. Je vous écris ma dernière chronique de l’année 2024. Déjà ! Au plaisir de vous retrouver le 8 janvier, quelques jours après avoir participé au tournoi retrouvailles des Cosmos de Granby.

Chronique Gérant d’estrade avec Raphaël Doucet.

Car oui, encore cette année, on a décidé de se former une équipe avec plusieurs joueurs de la Dream Team 1998, qui avait tout raflé sur son passage, sous les ordres de l’excellent Mario Ferland.

Croyez-le ou pas, j’ai su récemment oui, 26 ans plus tard que Mario avait été tassé de l’équipe en vue de l’été 1999, à la demande de certains parents mécontents. Je me demande bien qui ça pouvait être, car on avait tellement connu une saison de rêve en 1998 que je vois bien mal quels jeunes auraient pu être malheureux de son sort (car, on s’entend que des parents qui réclament la tête d’un coach le font parce que leur pauvre fiston est malheureux…).

Cette « anecdote » m’a fait réfléchir que des parents caves ou trop intenses, il y en avait en 1998 et il y en a encore aujourd’hui.

La semaine dernière, j’étais au Tournoi M9 de Saint-Hyacinthe avec mes plus jeunes, qui jouent novice 1.

Je ne nommerai pas l’équipe adverse, pour ne pas porter de jugement. Mais dans notre victoire de 6-2, j’ai entendu des « caliss de tabarnak » et des « ciboire ! » parce que l’arbitre n’appelait pas de pénalité sur le jeu.

Des appels ratés, il y en a eu, je le concède. Et plusieurs, des deux bords ! Normal, l’arbitre est un kid de 13-14 ans…

Mais ce qui n’est pas normal, c’est d’entendre des parents réagir de la sorte encore aujourd’hui, après tout ce qui se dit, se voit et se lit dans les médias sur les comportements de parents/partisans à proscrire dans les arénas (ou autre lieu sportif).

Les jeunes sur la glace avaient 7-8 ans. L’arbitre, je le répète, devait en avoir 13-14. On peux-tu se calmer le pompon ? On n’est pas en finale de la Coupe Stanley !

Et, ne soyez pas inquiets, fiston va s’en remettre de sa défaite. En fait, il va s’en remettre pas mal plus rapidement que toi, parent trop intense (pour ne pas dire cave).

Et il va s’en remettre encore plus rapidement si tu ne passes pas ton temps à chialer après l’arbitre dans l’auto ou plus tard, au souper.

Preuve que la pomme ne tombe pas loin de l’arbre… après le match, une petite fille de 5-6 ans, partisane de l’équipe adverse, criait « chou l’arbitre ! » et « chou les rouges (nous) ! » à pleins poumons. Aucun parent n’est intervenu… jusqu’à temps que je me tanne et que je dise à la petite fille qu’on ne faisait pas ça.

Alors, pour 2025, je nous souhaite à tous moins de parents caves, et ce, dans tous les sports. Et plus de parents qui encouragent leur enfant, dans la joie et la sérénité.

Nos enfants nous imitent. Ce serait le fun que la prochaine génération soit un peu plus civilisée dans les gradins…

Sur ce, passez de Joyeuses Fêtes avec votre famille et vos proches. Et je vous souhaite la santé pour 2025 ! C’est le plus important.