Qui a tué Gerald Bull?: un 2e ouvrage sur ce mystérieux personnage signé Marie-Paule Villeneuve
LITTÉRATURE. La Granbyenne Marie-Paule Villeneuve signe un second roman en cinq ans sur un célèbre et controversé résident du Canton de Potton. Son plus récent ouvrage s’intitule « Qui a tué Gerald Bull? »
Ce titre suit » Dessine-moi un canon – Le rêve fou du Dr Bull « , paru en 2019. L’autrice reprend des éléments de ses longues recherches pour rédiger une histoire mêlant réalité et fiction.
» Mon premier livre se passait davantage à Potton avec des témoignages de gens et de son entourage qui habitent toujours dans cette région, explique Mme Villeneuve. Cette fois-ci, je sors du village pour faire revivre le passé de Gerald Bull, sa jeunesse, son caractère, sa bipolarité et sa vie en prison. «
» J’intègre également de nouvelles informations à son sujet, incluant un rôle plus clair de la CIA pour expliquer le mystérieux meurtre de cet ingénieur assassiné en Belgique. «
Ce récit nous entraîne dans les coulisses de la vie mouvementée de l’homme connu pour son fameux canon construit près de la frontière canado-américaine, plus précisément dans le secteur de Highwater. Il était sous la loupe du Mossad (Israël), de la CIA (États-Unis) et du MI6 (Royaume-Uni). Il a notamment été emprisonné en 1980 pour avoir vendu ses armes illégalement en Afrique du Sud.
Selon l’autrice, qui a vécu une dizaine d’années à Potton avant de s’installer à Granby en 2021, cet ouvrage permet de mieux comprendre les nombreux enjeux de la politique internationale et les guerres qui s’annoncent quand Bull entre en jeu.
Gerald Bull est décédé en 1990 après avoir travaillé trois décennies sur sa propriété du Canton de Potton. Certains se rappelleront la Space Research, qui a donné de l’emploi à plusieurs citoyens du coin. Ses installations et son supercanon ont été démantelés en 1994.
Journaliste de carrière, Marie-Paule Villeneuve soutient que le deuxième tome sur l’univers secret de Gerald Bull se veut un mélange de vérité et de fiction. «Ça m’a demandé beaucoup de recheches et de contre-vérifications, mais j’adore ça. Ce livre est très fouillé», assure l’auteure.
Pour son prochain ouvrage, Mme Villeneuve souhaiterait proposer un récit plus léger; une autofiction inspirée sur la vie au quotidien dans une église, a confié récemment la principale intéressée en entrevue avec le GranbyExpress. Avec la collaboration d’Éric Patenaude.