Salto entre en poste au palais de justice de Granby

JUSTICE.  Dans les couloirs du palais de justice de Granby, le personnel juridique côtoie depuis peu un tout nouveau collaborateur à quatre pattes. En effet, à la demande du ministère de la Justice, le chien d’assistance, Salto, fait partie des effectifs du tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale.

En plus de Salto, quatre autres chiens d’assistance entraînés par la Fondation Mira en collaboration avec le Réseau des centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) ont été enrôlés par le ministère de la Justice. Leur travail au quotidien sera de soutenir et sécuriser les victimes durant le processus judiciaire, entre autres, lors de leur témoignage en cour. 

«Nous sommes très fiers de cette collaboration avec la Fondation Mira dont l’expertise, jumelée à celle de nos intervenants, présente les conditions idéales pour la réussite de ce projet novateur. À la lumière des bienfaits observés dans le cadre des projets de chiens d’assistance judiciaire déjà en cours, l’ajout de ce service dans plusieurs districts fera assurément une réelle différence pour les personnes victimes», a indiqué Sophie Bergeron, coordonnatrice à l’implantation du tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et conjugale du Réseau des CAVAC.

Outre le palais de justice de Granby, les nouvelles recrues canines ont été déployées dans les districts de Laval, Trois-Rivières, Baie-Comeau et Kamouraska. 

Lancé en 2022 dans les districts judiciaires de Drummondville et de Beauharnois, ce programme d’accompagnement des victimes a permis à plus de 120 personnes d’être réconfortées par les chiens Java et Falkor.

«La présence de chiens d’assistance judiciaire dans les palais de justice s’ajoute aux nombreuses mesures mises en place et contribue à favoriser un sentiment de confiance et de sécurité. Lorsque les personnes victimes se sentent prêtes à dénoncer et à porter plainte, il est primordial qu’elles puissent se sentir soutenues, écoutées et en sécurité tout au long de leur parcours dans le système de justice», a déclaré le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.