Un autre coup de pouce pour l’habitation

MUNICIPAL MUNICIPAL. La sortie de crise du logement n’est pas uniquement l’affaire des villes et des municipalités. D’autres joueurs s’investissent pour tenter d’aider les ménages dans leurs recherches. C’est le cas de l’Office d’habitation de la Haute-Yamaska-Rouville (OHHYR) qui tente de se qualifier pour le Programme de supplément au loyer Québec (PSLQ). Une démarche à laquelle souscrit la Ville de Granby qui vient de lui accorder son soutien dans le cadre de ses pourparlers avec la Société d’habitation du Québec (SHQ).

Afin de contribuer davantage à l’effort de guerre en matière d’habitation, l’OHHYR aspire à mettre la main sur une enveloppe provenant du PSLQ. Concrètement, ce programme permet à des ménages à faible revenu de résider dans des appartements (existants ou neufs) offerts par le privé, des coopératives d’habitation ou des organismes sans but lucratif.

À son assemblée du 3 juin dernier, le conseil municipal a d’ailleurs consenti à coopérer avec l’OHHYR par voie de résolution. Cette décision confirme à l’organisme l’intention de la Ville de s’engager à contribuer à l’excédent du prix du loyer à hauteur de 10 % et à 10 % des coûts de réparation des loyers. Le reste du coût mensuel du logis est quant à lui absorbé par la SHQ et les occupants.

«Les locataires qui bénéficient d’un supplément au loyer paient un loyer correspondant à 25 % de leur revenu», peut-on lire sur le site de la -Société d’habitation du Québec.

Pour Granby, cette démarche entreprise par l’Office représente une contribution pour 30 logements. «Cette résolution (de la Ville) donne de la marge de manoeuvre à l’Office en lui permettant de faire du démarchage auprès de propriétaires», a expliqué la mairesse de Granby, Julie Bourdon.

«Si les 30 logements sont pris, on est prêt à la -Ville à aller plus loin, car ça nous coûte moins cher comme municipalité que de construire de nouveaux logements et de payer le 40 % de la subvention pour du logement abordable», a indiqué l’élue.

«C’est un outil de plus que l’on a pour solutionner la crise du logement», a pour sa part exprimé le directeur général de l’OHHYR, Guy Mongeau.

En date du 7 juin dernier, deux appartements «PSLQ» ont déjà été attribués à des locataires, a confié M. Mongeau.