Le parc Jean-Yves Phaneuf se refait une beauté… synthétique

INFRASTRUCTURES. La mairesse de Granby, Julie Bourdon, a annoncé le surfaçage du terrain de gazon synthétique au parc Jean-Yves Phaneuf.  En place depuis une dizaine d’années, le revêtement de sol a atteint sa vie utile incitant ainsi la Ville à le remplacer.

Le substrat de fibre de plastique sur la seule surface extérieure faite en synthétique a atteint sa durée de vie espérée (13 ans). Devant ce constat, la Ville a fait le choix de moderniser le parc et de le mettre au goût du jour, afin que les étudiants de l’Envolée et les autres utilisateurs du parc puissent jouir d’un espace saint et sécuritaire.

Les coûts des travaux sont estimés à 1,3 M$ et la première pelletée de terre est prévue pour le mois de juin. La mairesse s’est toutefois gardée d’avancer une date de fin de l’aménagement, mais on parlerait d’un terrain pleinement opérationnel pour la fin de l’été. 

Les gazons synthétiques sont conçus pour avoir une vie utile entre huit et dix ans, autant dire que celui-ci a été étiré. Il va de soi que durant l’aménagement du nouveau gazon synthétique, le terrain sera malheureusement inaccessible pour les étudiants de l’Envolée et les organisations qui utilisaient la surface. La Ville présentera la disponiblité dans les différents parcs le plus vite possible.  

Synthétique et écolo?

Questionnée sur l’aspect écologique du synthétique (fait de plastique et caoutchouc et breveté par la société Mosanto), la mairesse semblait prise au dépourvu, avant que le conseiller François Lemay, stipule qu’en 13 ans, aucun gaz n’a été utilisé pour l’entretien. Du côté économique, l’entretien dérisoire du gazon synthétique permet d’affecter des cols bleus à d’autres tâches utiles, a laissé entendre le conseiller municipal.

« L’objectif est qu’on a plusieurs terrains de soccer à Granby, donc on veut une surface qui permet de jouer plus de matchs. Et au niveau sécuritaire, dans le fond, c’est de respecter les normes actuelles», a affirmé la mairesse, Julie Bourdon.

« Aussi au niveau de l’entretien, en terme de gaz, de l’entretien, de gens à payer et de durabilité, on gagne à utiliser du gazon synchronisé », a ajouté M. Lemay.