Des ingénieurs sont sanctionnés huit ans après un désastre minier

VANCOUVER — Trois ingénieurs ont été sanctionnés près de huit après le pire désastre minier de l’histoire de la Colombie-Britannique.

Une brèche s’était ouverte dans un bassin de décantation de la mine de cuivre et d’or du mont Polley, près de la ville de Likely, et avait libéré plus de 20 millions de mètres cubes d’eaux usées dans les cours d’eau environnants.

L’association des ingénieurs et géoscientifiques de la province a annoncé dimanche qu’elle avait mis un terme aux procédures disciplinaires contre trois individus travaillant à la mine à l’époque.

Ces procédures avaient été entreprises à la suite d’une longue enquête fort complexe ayant duré plusieurs années.

L’ordre a examiné des milliers de documents, notamment des contrats, des rapports techniques et de la correspondance.

Les anciens ingénieurs Todd Martin et Stephen Rice ont été respectivement condamnés à payer une amende et des frais juridiques de 94 000 $ et de 132 000 $. Ils avaient été reconnus coupables de ne pas avoir agi professionnellement.

Laura Fidel, une ingénieure subalterne à l’époque du désastre, devra terminer des cours de formation. Son permis d’exercer la profession sera suspendu pendant une période de deux ans.

«Cela met un point final à une histoire longue et difficile pour notre province et notre profession, déclaré la présidente de l’organisme, Heidi Yang. La conclusion de ces causes et les ressources que nous mettons en place pour améliorer la sécurité des barrages renforceront notre profession et la protection de l’environnement dans notre province.»

Note aux lecteurs: Version corrigée. Il faut bien lire que la brèche avait libéré plus de 20 millions de mètres cubes d’eaux usées dans les cours d’eau environnants, et non 20 mètres cubes, comme il était écrit dans la version précédente.