Mandat de grève des employés d’entretien à l’Université de Montréal

MONTRÉAL — Quelque 230 travailleurs, employés d’entretien à l’Université de Montréal, viennent de se doter d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. 

C’est dans une proportion de 91 % que ces employés, membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ, ont voté en faveur d’un tel mandat. 

Le litige porte sur les salaires, sur le recours à la sous-traitance et sur la conciliation travail-vie personnelle, a précisé en entrevue jeudi Yannick Tremblay, président du syndicat. 

Le syndicat d’employés d’entretien, qui compte parmi ses membres des employés de métier spécialisés, comme des électriciens, des plombiers, des menuisiers, revendique un rattrapage salarial, particulièrement dans un contexte de rareté de main-d’oeuvre.

M. Tremblay souligne aussi que l’inflation touche plus durement ses membres qui sont à bas salaire, particulièrement le prix de l’essence, puisque ses membres ne peuvent pas travailler depuis leur domicile.

Les parties en sont à l’étape de la conciliation. Il y avait eu une entente de principe, mais celle-ci avait été rejetée par les membres en janvier, dans une proportion de 61%. 

Pour le moment, ces syndiqués ont recours à des moyens de pression comme le port de macarons «pour faire passer le message», affirme M. Tremblay. La grève pourrait être envisagée plus tard.

Ces employés travaillent aux services généraux, au ménage et à la désinfection, aux régies, à l’entretien des édifices et des terrains. Ce sont aussi des agents de sécurité.