Sanctions: la présumée compagne de Vladimir Poutine n’est pas à l’abri

OTTAWA — Le Canada n’a pas exclu d’imposer des sanctions contre la compagne présumée de Vladimir Poutine, Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste olympique, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

Le nom de Mme Kabaeva aurait figuré sur une ébauche de liste d’individus susceptibles d’être sanctionnés par l’Union européenne.

Lorsqu’on lui a demandé le mois dernier si Mme Kabaeva pouvait figurer sur une future liste de sanctions, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a répondu: «Personne n’est à l’abri de nos sanctions.»

Mélanie Joly a déclaré que l’objectif du Canada était d’être en phase avec ses alliés pour imposer des sanctions aux individus ayant des liens avec M. Poutine.

La ministre a déclaré dans une entrevue que le Canada préparait une nouvelle liste de sanctions qui serait annoncée prochainement. 

Elle a confirmé que le Canada n’excluait pas d’ajouter le nom de Mme Kabaeva à une future liste de sanctions.

«Notre objectif est d’être complètement en phase avec l’Union européenne», a-t-elle dit. «Notre objectif est que toutes les sanctions de nos alliés soient également mises en place au Canada.»

Le Canada et l’UE ont déjà imposé des sanctions aux filles adultes de M. Poutine, Mariya Vorontsova et Katerina Tikhonova. Le Canada a également sanctionné des oligarques proches du président russe, ainsi que M. Poutine lui-même.

Vladimir Poutine, 69 ans, a été extrêmement discret au sujet de sa vie personnelle et a précédemment nié une relation avec l’ancienne médaillée de gymnastique rythmique de 38 ans, qui a plusieurs enfants.

Mme Kabaeva a remporté plusieurs médailles olympiques ainsi que des médailles aux championnats du monde et aux championnats d’Europe de gymnastique rythmique.