Transport scolaire: le PQ veut plus d’argent pour les fournisseurs et les chauffeurs

QUÉBEC — Face aux bris de services relevés dans le transport scolaire au Québec, le Parti québécois (PQ) propose d’augmenter les primes consenties aux chauffeurs d’autobus et de relever à la hausse les enveloppes globales octroyées par le ministère de l’Éducation aux fournisseurs de services, notamment pour affronter l’explosion récente des prix du carburant.

La députée de Joliette et porte-parole du Parti Québécois en matière d’Éducation, Véronique Hivon, affirme que de plus en plus de parcours d’autobus sont annulés, faute de ressources, souvent pendant plusieurs semaines d’affilée.

Dans Lanaudière, depuis septembre, pour le seul Centre de services scolaire des Samares, entre 2000 et 3000 parcours ont été annulés, dont 13 trajets uniquement mercredi de cette semaine, selon ce que rapporte la députée de Joliette. Par conséquent, des enfants ne vont pas à l’école et des parents manquent le travail, même si le service de transport est prévu dans la Loi sur l’instruction publique, rappelle-t-elle. 

Véronique Hivon affirme que les primes consenties aux chauffeurs d’autobus sont si insuffisantes qu’elles contribuent à créer une pénurie de main-d’œuvre. Et elle rappelle que les enveloppes globales remises aux centres de services scolaires par le ministère de l’Éducation pour assurer le service font actuellement l’objet de négociations pour la prochaine rentrée, mais qu’en ce moment, elles sont largement insuffisantes.

La députée demande aussi au gouvernement du Québec de compenser financièrement, sans délai, les familles ayant connu des bris de services au cours de la dernière année et qui ont dû trouver des solutions de rechange.