Nathalie Clermont ouvre son local de campagne

POLITIQUE. La candidate conservatrice pour la circonscription de Shefford, Nathalie Clermont, a été chaleureusement applaudie, jeudi soir, lors de l’ouverture de son local de campagne électorale sur la rue Principale, à Granby. Accompagnée du lieutenant politique Alain Rayes, Mme Clermont a indiqué à ses partisans qu’une «vague bleue balaiera le Québec et Shefford en fera partie».

Dentiste de profession, Nathalie Clermont a indiqué être une femme de défis; elle a notamment remporté une médaille de bronze canadienne en parachutisme, réalisé un voyage humanitaire et fait de la randonnée dans l’Ouest canadien. Voilà que depuis quelques années, elle a découvert une nouvelle passion: la politique.

«J’aime faire des défis que la majorité des gens ne font pas, a-t-elle confié en entrevue. J’ai commencé à m’impliquer [en politique] un peu dans les environs.  Je me suis surprise à découvrir un monde que j’aime. J’ai eu le réflexe de dire que moi aussi, je voulais participer à la vague bleue. Je veux être là, je veux pouvoir aider au niveau de ma région et répondre aux besoins. C’est un défi que je veux relever.»

Depuis longtemps, Nathalie Clermont s’identifie au Parti conservateur du Canada. «Il a le bon chef, premièrement. Quand j’ai lu les politiques du Parti conservateur, s’il y avait deux ou trois petits commentaires que j’avais à faire dans les politiques, c’est à peu près tout. C’est ma vision de penser, ça me reflète. Donc, c’était naturel pour moi.»

Questionnée sur ce qu’elle aimerait apporter dans la circonscription de Shefford, Mme Clermont a indiqué avoir un plan de match, mais elle n’a pas voulu le dévoiler pour le moment puisqu’elle souhaite aller chercher de l’information supplémentaire avant le déclenchement des élections le 15 septembre.

«Personnellement, je trouve qu’il faut que j’aille chercher les données partout pour savoir quels sont les besoins. Une fois qu’on les connaît, on peut faire quelque chose.»

Le 21 octobre, lorsque les électeurs se présenteront au bulletin de vote, Mme Clermont souhaite déloger le député de Shefford actuel, Pierre Breton.

«M. Breton est une bonne personne. Il est quelqu’un de chaleureux, de dynamique et qui est bien connu dans la région. Par contre, il est un peu comme Justin Trudeau. Il aime bien aller prendre de belles photos, mais qu’est-ce qu’il a fait de concret? Je pense qu’on a besoin de plus d’implication pour aider notre région. Je veux faire mieux.»

«On va mettre toute l’énergie qu’il faut»

Présent lors de l’ouverture du local de Nathalie Clermont, le lieutenant politique du Québec, Alain Rayes, a indiqué que la population souhaitait avoir un vent de changement. Et il estime que la candidate conservatrice est la bonne personne pour déloger Pierre Breton dans la région.

«Dans mon travail à titre de lieutenant politique, je devais recruter des candidats de qualité partout dans lesquels les citoyens vont se reconnaître, a souligné M. Rayes. On cherchait des gens qui sont travaillants; c’était bien important. On met des heures, il faut aimer ça et être déterminés dans ce qu’on fait. Ça prend des gens qui sont humbles. Présentement, c’est ça que les gens recherchent de plus en plus, des gens authentiques, inspirants. Les qualités qu’on cherchait, Nathalie les a tous.»

«C’est quelqu’un de cœur, a-t-il ajouté. La politique, c’est ça, c’est d’aider le monde. C’est être au service de la population. On était vraiment content quand elle a décidé de se lancer [en politique]. [Ma présence ici], c’est une façon de donner mon support et de dire à la population de Shefford qu’elle a une candidate de grande qualité.»

Alain Rayes n’a pas hésité à dire que les gens souhaitaient voir du changement au sein du gouvernement canadien.

«Presque tous les sondages, de façon unanime, démontrent que plus de 65 % de la population sont tannés de Justin Trudeau. Ils sont déçus et il n’est pas la personne qu’ils croyaient. On est allés rencontrer des gens, et ce qui ressort, c’est des dépenses, des dépenses. On ne voit pas nécessairement le résultat de ça. Les gens sont écœurés des politiciens qui ne respectent pas les règles. On l’a vu aussi avec les questions d’éthique. C’est la première fois qu’on a un premier ministre au Canada qui est reconnu coupable d’avoir brisé nos lois sur l’éthique contre l’intérêt. Notre objectif, c’est de rétablir les finances publiques.»

«La question n’est pas de savoir si les conservateurs vont être au pouvoir, mais [si les gens veulent] avoir une représentation forte dans un gouvernement conservateur, a lancé M. Rayes. C’est le message qu’on leur envoie;  on pense qu’on se donne une réelle chance. C’est un comté qu’on veut absolument gagner.»