La CSN fait du bruit pour ses travailleurs

MANIFESTATION. Une trentaine de manifestants et de syndiqués de la CSN ont brandi leur pancarte devant le bureau du ministre François Bonnardel à Granby, hier en après-midi,  pour dénoncer le peu d’engagements du gouvernement dans les négociations avec le secteur public.

Conventions collectives échues pour plusieurs, les syndicats ne savent plus sur quel pied danser pour faire valoir leur point à la table de négociation. Chose certaine, le combat est loin d’être terminé pour plusieurs, assurent-ils.

«Il va avoir des manifestations tant et aussi longtemps que le gouvernement ne nous donne pas de meilleures offres», affirme Jeanne Laliberté, présidente du syndicat du CISSMO-Estrie. Sans contrat de travail depuis le 31 mars dernier,  les travailleurs et travailleuses des services psychosociaux et en réadaptation ne réussissent pas à s’entendre, pour l’instant, avec le gouvernement en ce qui a trait la bonification des services à la clientèle et l’amélioration des conditions de travail du personnel.

Même son de cloche auprès des employés de soutien au Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC) qui sont présentement en pénurie de main-d’œuvre en raison des conditions de travail peu compétitives dans le secteur de la conciergerie. «Les employeurs demandent énormément, mais ils ne reconnaissent pas le niveau salarial, même pour les vacances, c’est très compliqué. La reconnaissance, on peut oublier ça», se désole Benoit Racicot, syndiqué de la CSN.

Hier, le Conseil central de la Montérégie a orchestré plusieurs manifestations sur le territoire. En Montérégie seulement, la CSN représente environ 20 000 travailleurs du secteur public.