Hockey Canada: St-Onge ordonne une vérification quant à l’affaire présumée de 2018

OTTAWA — La ministre des Sports du Canada a ordonné une vérification médico-légale concernant Hockey Canada après que l’organisation ait réglé une poursuite avec une femme qui alléguait avoir été agressée sexuellement par plusieurs membres de l’équipe canadienne de hockey junior, en 2018.

Pascale St-Onge a déclaré qu’une enquête sera menée pour s’assurer que des fonds publics n’ont pas été utilisés dans un règlement à l’amiable pour «dissimuler» l’histoire.

La demanderesse, identifiée comme « E.M. » dans les dossiers judiciaires, a affirmé avoir été agressée à plusieurs reprises alors qu’elle était en état d’ébriété dans une chambre d’hôtel de London en Ontario en 2018, à la suite d’un événement de Hockey Canada honorant l’équipe junior qui a obtenu l’or.

La femme, aujourd’hui âgée de 24 ans, réclamait 3,55 M $ en dommages et intérêts.

Les détails du règlement n’ont pas été publiés.

Aucune des allégations contre les joueurs n’a été prouvée devant les tribunaux.

Le député du Bloc québécois Sébastien Lemire, qui a présenté jeudi à la Chambre des communes la motion réclamant une enquête, s’est dit «indigné» par les allégations.

St-Onge a déclaré que les Canadiens méritaient de connaître la vérité.

Dans une déclaration publiée le 26 mai, Hockey Canada a déclaré que la plaignante avait choisi de ne pas parler à la fois à la police ou à l’enquêteur indépendant de Hockey Canada.

L’organisation a également déclaré que la femme ne souhaitait pas identifier les joueurs impliqués.

«C’était son droit et nous respectons pleinement ses souhaits», indique le communiqué.

La Ligue nationale de hockey a également lancé une enquête sur les allégations.