Le Canada s’attend à une plus forte opposition de la part des Australiennes

Le Canada s’attend à plus d’opposition de la part d’une équipe australienne motivée lorsque les deux équipes s’affronteront, mardi, à Sydney, lors du deuxième match de leur série amicale de soccer féminin.

Les Canadiennes, septièmes au classement, ont gagné 1-0 lors du premier match, samedi, au Suncorp Stadium, grâce à un superbe but de loin à la 11e minute de l’attaquante de Manchester United Adriana Leon.

Les Australiennes, 12es au classement, menées par la vedette de Chelsea Sam Kerr, ont eu leurs chances, mais n’ont pas pu déjouer la gardienne Kailen Sheridan. L’entraîneur australien Tony Gustavsson a déploré les occasions manquées, affirmant après le match que son équipe aurait pu marquer trois buts un autre soir.

«L’Australie que je connais, je sais qu’elle pourrait jouer à un autre niveau», a reconnu l’entraîneuse du Canada, Bev Priestman, en visioconférence, lundi.

«Nous ne nous emballons pas et je pense que l’Australie est capable de passer à une vitesse supérieure, a-t-elle ajouté. Et c’est sûr, elles voudront le démontrer. Je sais que lorsque vous vous appelez Sam Kerr, vous amorcez ce match très, très motivé et nous devons certainement en faire autant.»

Les Canadiennes ont une formation décimée en Australie, toute la ligne de défense partante étant absente en raison des blessures aux défenseuses Kadeisha Buchanan, Vanessa Gilles, Jayde Riviere et Allysha Chapman, avec Ashley Lawrence indisponible pour des raisons personnelles. L’attaquante Deanne Rose est également blessée.

Priestman a jumelé l’expérimentée défenseuse centrale Shelina Zadorsky avec Sura Yekka flanquée de Bianca St-Georges et Janine Beckie, qui joue normalement plus en avant.

St-Georges, qui joue pour les Red Stars de Chicago de la NWSL, a connu un match exceptionnel à sa quatrième sortie senior seulement.

Le onze de départ de Priestman, samedi, ne comprenait que quatre partantes de la finale olympique de 2021 à Tokyo: la capitaine Christine Sinclair, Jessie Fleming, Beckie et Nichelle Prince.

Priestman a déployé une nouvelle formation 4-2-3-1 avec Fleming et Julia Grosso devant les quatre défenseuses avec en milieu de terrain Prince, Sinclair et Leon ainsi que Jordyn Huitema comme attaquante.

Le Canada a utilisé les six remplaçantes autorisées, avec seulement Jade Rose, Marie Levasseur et Quinn comme joueuses de champ inutilisées.

Priestman a révélé qu’elle utiliserait de nouveau six remplaçantes, mardi, pour tirer le meilleur parti des deux rencontres australiennes.

«C’est un exercice d’équilibriste, a-t-elle expliqué. Je veux vraiment voir des joueuses à l’œuvre dans ce match. Mais je pense qu’en même temps, j’aimerais garder un élan avec le groupe.»

Sinclair, la meilleure buteuse de tous les temps avec 190 réussites, obtiendra sa 317e sélection si elle joue mardi, ce qui lui permettrait d’occuper seule la deuxième place de la liste des présences de tous les temps devant l’Américaine Carli Lloyd. L’ancienne internationale américaine Kristine Lilly est en tête avec 354 sélections.

Le match de mardi aura lieu au stade Allianz récemment reconstruit, qui, comme le stade Suncorp, accueillera les matchs de la Coupe du monde l’année prochaine, qui débutera en juillet dans 10 stades de neuf villes en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Le Canada connaîtra son parcours à ce tournoi réunissant 32 pays lors du tirage au sort à Auckland en octobre.

Le Canada a une fiche de 7-2-3 en 2022, avec des défaites de 1-0 contre l’Espagne, huitième, à la Coupe Arnold Clark en février et 1-0 contre les États-Unis au Championnat W de la CONCACAF.