Plusieurs personnalités sont passées l’arme à gauche en 2022

MONTRÉAL — Voici une liste des personnalités mortes en 2022:

MILIEU POLITIQUE

Guy Saint-Pierre, mort le 23 janvier à l’âge de 87 ans

Guy Saint-Pierre a été l’un des ministres importants des premiers gouvernements de Robert Bourassa au début des années 1970. Élu député de Verchères en avril 1970, il est nommé ministre de l’Éducation. Il devient ensuite ministre du Commerce et de l’Innovation jusqu’à la victoire du Parti québécois en novembre 1976. Délaissant la politique, il se tourne vers le milieu des affaires, devenant président et chef de l’exploitation des Minoteries Ogilvie. Il occupe ensuite les mêmes fonctions chez la firme d’ingénierie SNC, où il pilotera en 1991 la fusion avec une autre firme québécoise Lavalin. Sous sa direction, SNC-Lavalin devient l’une des cinq plus importantes sociétés de génie-conseil au monde. Après son départ en 2001, il devient le premier francophone à devenir président du conseil d’administration de la Banque royale du Canada.

Clément Richard, mort le 3 mars à l’âge de 83 ans

Cet avocat dynamique s’était fait connaître en 1976 en défendant l’Association des gens de l’air lors de la bataille visant à instaurer le bilinguisme dans les tours de contrôles et les avions. Il est ensuite élu député péquiste de Montmorency le 15 novembre de cette année-là et devient le président de l’Assemblée nationale. Il joue alors un grand rôle dans l’arrivée des caméras pour filmer les débats. René Lévesque le nomme ministre des Communications et ministre des Affaires culturelles. Après son départ de la vie politique, il fait carrière dans le milieu des affaires, notamment à titre de vice-président au marketing et aux relations publiques de la firme Lavalin. Il s’est aussi fait connaître pour son implication dans le monde des arts, occupant notamment la présidence du conseil d’administration de la Place des Arts.

Gilles Loiselle, mort le 29 septembre à l’âge de 93 ans

Gilles Loiselle amorce sa carrière à titre de journaliste au journal «Le Droit» avant d’être recruté par Radio-Canada. Il intègre le corps diplomatique en devenant attaché à la Délégation générale du Québec à Paris en 1967. Quatre ans plus tard, il devient consul général du Québec à Marseille. De 1977 à 1982, il est délégué général du Québec à Londres. En 1988, il se présente comme progressiste-conservateur aux élections fédérales dans la circonscription de Langelier. Élu, il est nommé ministre d’État aux Finances avant d’être promu à la présidence du Conseil du Trésor. En 1993, il est brièvement ministre des Finances avant l’écrasante défaite de son parti aux élections de cette même année. Il occupe ensuite un poste de conseiller spécial chez Power Corporation jusqu’à sa retraite.

Autres décès: Alexa McDonough (15 janvier); Donald Johnston (4 février); Claudette Bradshaw (26 mars); David Kilgour (5 avril); André Arthur (8 mai); Robert Bertrand (17 mai); Bill Graham (7 août); André Lavallée (14 août); Bill Blaikie (24 septembre); Andrée Ferretti (29 septembre); Yvon Lafrance (30 septembre); André Spénard (14 octobre); Jim Carr (12 décembre); Maximilien Polak (27 décembre)

À l’étranger: John K. Singlaub (29 janvier); Madeleine Albright (23 mars);  Stanislaw Chouchkievitch (3 mai); Robert McFarlane (12 mai); Shinzo Abe (8 juillet); Luiz Echeverria (8 juillet); José Eduardo dos Santos (8 juillet); David Trimble (25 juillet); Mikhaïl Gorbatchev (30 août); Elizabeth II (8 septembre); Kenneth Starr (13 septembre); Jiang Zemin (30 novembre); Edgar Savisaar (29 décembre)

 ===

MILIEU ÉCONOMIQUE

Raymond Malenfant, mort le 7 janvier à l’âge de 91 ans

Raymond Malenfant, surnommé «Le toffe de La Malbaie», s’est surtout fait connaître comme hôtelier prospère dans les années 1980. Sa carrière d’hôtelier a commencé en 1964 avec l’achat d’un terrain en banlieue de Québec et la construction de ses premières unités de motel. Petit à petit, il a bâti un réseau d’hôtels et auberges dans plusieurs villes du Québec. Le dur conflit avec la Confédération des syndicats nationaux (CSN), représentant les syndiqués du Manoir Richelieu de Pointe-au-Pic, l’a propulsé dans les médias dans les années 1980. Il a ensuite connu de sérieux déboires financiers, au début des années 1990, déclarant finalement faillite au début de 1993.

Ian Greenberg, mort le 11 janvier à l’âge de 79 ans

Aux côtés de ses frères, Ian Greenberg a contribué à faire d’Astral Média une puissance canadienne de la radio et de la télévision. En 1995, il a succédé à son frère Harold à titre de chef de la direction d’Astal. Il a réorienté l’entreprise vers l’achat de stations de radio, un domaine pour lequel il entrevoyait un avenir prometteur. Il avait convaincu la chaîne américaine HBO de donner à Astral le droit de lancer HBO Canada, une marque que d’autres avaient espéré pouvoir lancer depuis des années. M. Greenberg a mené l’entreprise à au moins 66 trimestres consécutifs de croissance rentable, un exploit incroyable dans l’industrie volatile des médias.

Jean de Grandpré, mort le 31 juillet à l’âge de 100 ans

Diplômé en droit civil de l’Université McGill et après une carrière d’avocat, M. de Grandpré est entré chez Bell en 1966 à titre de chef du contentieux. Il a gravi les échelons pour devenir chef de la direction et président du conseil en 1976. Sept ans plus tard, il a joué un rôle important dans la création de BCE (Bell Canada Entreprises) en 1983. Il en est devenu président du conseil et chef de la direction. M. de Granpré a également été chancelier de l’Université McGill de 1984 à 1991 ainsi qu’administrateur de plusieurs sociétés.

Autres décès: Frank Hasenfratz (8 janvier); Eugene Melnyk (28 mars); Joe Segal (31 mai); Loretta Rogers (11 juin); Antonioa Dallaire (13 juin); Lukas Lundin (26 juillet); Armand Couture (18 août); André Chagnon (8 octobre); Alvin Segal (4 novembre); Albert Reichmann (17 décembre),

À l’étranger:  Calisto Tanzi (1er janvier); Claude Taittinger (3 janvier); Paul Myners (16 janvier);  Pierre Bellon (31 janvier); Thomas S. Murphy (25 mai); Mohammed Barkindo (5 juillet); Robert Brockman (5 août); 

===

MILIEU SOCIAL ET SCIENTIFIQUE

Gisèle Lalonde, morte le 27 juillet à l’âge de 89 ans.

Militante engagée des droits, Gisèle Lalonde s’est surtout fait connaître lors de la lutte visant à empêcher la fermeture de l’hôpital Monfort, la seul hôpital francophone de l’Ontario. Son «Monfort, fermé, jamais!» avait notamment galvanisé les manifestants d’un rassemblement en mars 1997. Celle qui a commencé sa carrière en tant qu’enseignante, a aussi été mairesse de Vanier de 1985 à 1991. En 1988, elle était devenue la première présidente de l’Association française des municipalités de l’Ontario qu’elle avait contribué à fonder. 

Jules Hardy, mort le 28 octobre à l’âge de 90 ans

Docteur de renommée internationale, Jules Hardy a été un des grands innovateurs dans le domaine de la neurochirurgie, principalement sur ce qui touche la glande hypophysaire. Ses recherches ont notamment permis la création d’un traitement qui a restauré la fertilité chez d’innombrables femmes stériles. Il a reçu de nombreuses récompenses à l’échelle internationale. Il a aussi contribué à l’Expo 1967 de Montréal en dessinant un modèle géant du cerveau en trois dimensions, qui fut exposé au pavillon L’homme et la Vie.

Philip Edmonston, mort le 2 décembre à l’âge de 78 ans

Ce journaliste né aux États-Unis s’installe à Montréal. Il se voue alors à la défense des droits des consommateurs. Il fonde notamment l’Association pour la protection des automobilistes et publie pendant plus de 30 ans un guide d’achat de véhicules neufs et usagés. En février 1990, il devient le premier candidat du NPD à être élu au Québec, lors d’une élection partielle dans la circonscription de Chambly, récoltant même les deux tiers des suffrages. Mais en rupture de ban avec son parti à cause de l’Accord du Lac-Meech, qu’il appuie, il choisira de ne pas se représenter aux élections générales subséquentes.

Autres décès: Jean-Guy Couture (2 janvier); Jiří Patera (3 janvier); Andrée Fortin (9 janvier);  Georges Pelletier (16 janvier); Jean-Claude Corbeil (25 janvier); Jean-Marc Piotte (11 février); Hubert de Ravinel (14 février); Steve Funyo (18 février); Robert Silverman (20 février); Lawrence Poitras (9 avril); Paul-André Comeau (12 avril); John Mckay (19 avril); Claude Provencher (6 mai); Michel Gervais (8 mai); David Milgaard (15 mai); Werner Israel (18 mai);  Patrice Biron (27 mai); Nicole Tomczak-Jaegermann (17 juin); Laurent Noël (2 juillet); Sheila Goldbloom (3 juillet); Denis Brière (8 juillet); Clayton Ruby (2 août); Albert Legault (18 septembre); Robert Leroux (2 octobre); Jean-Claude Fouron (19 octobre); Jean Dumesmil (22 novembre); Maurice Desnoyers (12 décembre); Benoît XVI (31 décembre)

À l’étranger: Alertte Jouanna (29 janvier) Luc Montagnier (8 février); Mwele Ntuli Malecela (10 février); Judith Pipher (21 février); Sidney Altman (5 avril); Jacques Villain (12 juin); Yves Coppens (22 juin); Robert Curl (3 juillet); Patrick Michaels (16 juillet); David McCullough (7 août); Kathleen Booth (29 septembre); Paul Veyne (29 septembre); François Chenais (28 octobre); Barbara Love (13 novembre); Dorothy Pitman Hughes (1er décembre); Michael Marrus (23 décembre)

===

MILIEU CULTUREL

Karim Ouellet, mort annoncée le 17 janvier

Karim Ouellet a lancé son premier album, «Plume», en 2011. Son album suivant, «Fox», est toutefois celui qui lui a permis de se faire découvrir du grand public, grâce notamment au succès «L’amour». Il remportera dans les années suivantes plusieurs prix, notamment celui de la révélation Radio-Canada en 2012, le prix Félix-Leclerc de la chanson en 2013 et le prix Juno du meilleur album francophone en 2014. Il aura aussi l’occasion d’assurer les premières parties des spectacles des artistes -M- et Stromae. Son troisième album, «Trente», est paru en 2016.

André Brassard, mort le 11 octobre à 76 ans

André Brassard a mis en scène, en près d’un demi-siècle, les plus grandes œuvres du répertoire classique ou québécois, mais aussi les pièces de jeunes dramaturges dont il soupçonnait les promesses. Genet — qu’il affectionnait particulièrement —, Beckett, Shakespeare, Tchekhov ou Racine, mais aussi Michel-Marc Bouchard, Françoise Loranger, Marcel Dubé, Gratien Gélinas, Réjean Ducharme — et bien sûr Michel Tremblay — ont bénéficié de la lecture intuitive du metteur en scène montréalais. À peine âgé de 22 ans, il avait mis en scène la révolutionnaire pièce «Les Belles-Soeurs» de son ami Tremblay. Il a aussi réalisé trois films, tous écrits par Tremblay. Brassard a reçu plusieurs honneurs, notamment le prix Denis-Pelletier pour sa contribution exceptionnelle au théâtre québécois ainsi que le Prix Hommage pour l’ensemble de son œuvre lors de la soirée des Masques.

Jean Lapointe, mort le 18 novembre à 86 ans

Membre du populaire duo «Les Jérolas», Jean Lapointe a continué à connaître du succès pendant sa carrière solo, notamment grâce aux chansons «Chante-la ta chanson», «Mon oncle Edmond» et «Si on chantait ensemble». Comédien doué, il s’est aussi fait remarquer au grand et au petit écrans. On le retrouve à l’affiche de «Les Ordres», «Ti-Mine Bernie et la Gang», et «Le Dernier Tunnel». Il tient également le rôle-titre de la série télévisée «Duplessis», en 1978. Il fonde en 1982, une maison de transition pour alcooliques et toxicomanes, La Maison Jean Lapointe. En 2001, le premier ministre du Canada, Jean Chrétien, le nomme au Sénat, à la grande surprise du principal intéressé, qui passera les dix années suivantes à la Chambre haute. 

Autres décès: Eberhard Zeidler (7 janvier); Jean-Claude Lord (15 janvier); René Gagnon (22 janvier); Ginette Ravel (17 février); François Ricard (17 février); Marc Hamilton (17 février); Yves Trudel (11 mars); Boris Brott (5 avril); Michelle Lachance (8 avril); Patrick Watson, le producteur (4 juillet); Paolo Noël (17 avril); André Richard (21 avril); Julie Deraîche (26 avril); Mario Roy (5 mai); Gisèle Dufour (6 mai);  François Blais (14 mai);  Ronnie Hawkins (29 mai); Christopher Pratt (5 juin); Pierre Marcotte (13 juillet); Françoise Riopelle (18 juillet); Jean-Jules Soucy (20 juillet); Marcel Brisebois (18 août); Roger Giguère (28 août); Normand Chaurette (31 août); Jeanne Renaud (15 septembre);  Diane Guérin dite Belgazou (18 septembre); Jacques Brault (19 octobre); Lori Saint-Martin (22 octobre); John McGale (30 octobre); Louise Robert (7 novembre); Pierre Fournier (11 novembre); Myriam Cliche (18 novembre); Ian Tyson (29 décembre)

À l’étranger: Peter Bogdanovich (6 janvier); Sydney Poitier (6 janvier); Ronnie Spector (12 janvier); Jean-Jacques Beineix (13 janvier);  Gaspard Ulliel (19 janvier); Meat Loaf (20 janvier); Jean-Claude Mezières (23 janvier); Monica Vitti (2 février); Ivan Reitman (12 février); William Hurt (13 mars); Jack Higgins (9 avril); Michel Bouquet (13 avril); Jacques Perrin (21 avril); Arno (23 avril); Régine (1er mai);`Vangelis (17 mai); Jean-Louis Trintignant (17 juin); Kurt Equiluz (20 juin); James Caan (6 juillet); Bob Rafelson (23 juillet); Paul Sorvino (25 juillet); Nichelle Nicholls (30 juillet); Olivia Newton-John (8 août); Anne Heche (11 août); Jean-Jacques Sempé (11 août); William Klein (10 septembre); Jean-Luc Godard (13 septembre); Louise Fletcher (23 septembre); Pharoah Sanders (24 septembre); Franco Dragonne (30 septembre); Loretta Lynn (4 octobre); Angela Lansbury (11 octobre); Jerry Lee Lewis (28 octobre); Christine McVie (30 novembre); Lina de Suza (28 décembre); Vivienne Westwood (29 décembre); Barbara Walters.

===

MILIEU SPORTIF

Michael Bossy, mort le 15 avril à l’âge de 65 ans

Écourtée par les blessures et les maux de dos, la carrière de Michael Bossy aura été l’une des plus fructueuses de l’histoire de la LNH. Il a terrorisé les gardiens adverses en totalisant 573 buts et 1126 points en 752 matchs. Ce fin marqueur a joué un rôle de premier plan dans la dynastie des Islanders de New York, quatre fois champions d’affilée des séries de la coupe Stanley au début des années 1980. L’ancien ailier a aussi remporté le trophée Calder (1977-78) décerné à la recrue de l’année, un trophée Conn Smythe (1981-82) saluant le joueur par excellence de la LNH et trois trophées Lady Byng (1983, 1984, 1986) remis au joueur démontrant le meilleur esprit sportif. Il a aussi obtenu huit sélections au sein de la première équipe d’étoiles. En 1991, il a été admis au Temple de la renommée du hockey; en 1995, au Panthéon des sports du Québec; et en 1998, au Temple de la renommée de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Après sa carrière, il a été analyste à TVA Sports.

Guy Lafleur, mort le 22 avril à l’âge de 70 ans

Doté d’un sens inné du spectacle qui ne faisait jamais dans les demi-mesures, homme entier au franc-parler parfois très tranchant, le légendaire Guy Lafleur se classe parmi les personnalités les plus adulées dans toute l’histoire du Québec. Il a aussi été l’un des hockeyeurs les plus électrisants et charismatiques de sa génération. Pilier de la dynastie des Canadiens de Montréal de la fin des années 1970, il a amassé 560 buts et 1353 points en 1126 matchs en saison régulière, ajoutant 58 buts et 134 points en 128 parties éliminatoires. Son palmarès est éblouissant: trophées Art-Ross (champion marqueur), Lester B. Pearson (joueur par excellence selon les joueurs) ), Hart (joueur le plus utile à son équipe) et Conn-Smythe (joueur par excellence pendant les séries éliminatoires) tout en inscrivant son nom cinq fois sur la Coupe Stanley.

Bill Russell, mort le 31 juillet à l’âge de 88 ans

Bill Russell est l’une des plus grandes figures légendaires de la NBA, sinon la plus grande, Il a guidé les Celtics de Boston vers 11 championnats en 13 ans, dont les deux derniers comme premier entraîneur noir dans le sport majeur américain. Il a aussi lutté aux côtés de Martin Luther King fils, en faveur des droits de la personne. À son palmarès: membre du Panthéon de la NBA, cinq fois joueur le plus utile du circuit et 12 fois invité au match des étoiles, médaillé d’or aux Jeux olympiques de 1956. En 1980, il avait été élu plus grand joueur de l’histoire de la NBA, par les chroniqueurs de basketball, mais c’était avant l’arrivée de Michael Jordan.

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, mort le 29 décembre à l’âge de 82 ans

Malgré sa petit taille, Pelé est l’un de ceux qui ont donné des lettres de noblesse au football. Son habileté et son charisme avaient aidé le Brésil à remporter trois fois la Coupe du monde de football, en 1958, en 1962 et en 1970. Subjuguant les défenses adverses et les fans, il a révolutionné son sport. En 114 matches avec le maillot national, il a inscrit 95 buts. À la fin de sa carrière, il contribue à la lancée du football en sol nord-américain en signant un contrat avec le Cosmos de New York. Après sa carrière, il a été ministre extraordinaire des sports du Brésil, un riche homme d’affaires, un ambassadeur de l’UNESCO et des Nations Unies et vedette du petit et grand écran.

Autres décès: Clark Gillies (21 janvier); Emile Francis (19 février); John Emery (21 février); Jean Potvin (15 mars); Jim Andreotti (10 mai); Jean-Guy Gendron (30 juin); Bryan Marchment (6 juillet); Douglas Mitchell (20 juillet); Jason di Tullio (28 juillet); Claude Aubin (6 août); Orval Tessier (25 août); Jonathan Beaulieu-Richard (25 septembre), Dave Dryden (4 octobre); Mike Birch (26 octobre);

À l’étranger: Dan Reeves (1er janvier); Jeremy Giambi (9 février); Scott Hall (14 mars); Gil Stein (24 mars); Aleksandra Zabelina (27 mars); Bernhard Germeshausen (15 avril); Vin Scully (2 août); Tom Weiskopf (20 août); Maury Wills (19 septembre); Bruce Sutter (13 octobre); Ray Guy (3 novembre); Borje Salming (24 novembre); Gaylord Perry (1er décembre); Patrick Tambay (4 décembre); Franco Harris (20 décembre);