Une ex-employée dépose une plainte en discrimination contre Castonguay et les Canucks

VANCOUVER — Une ex-membre du personnel d’entraîneurs des Canucks de Vancouver a déposé une plainte devant le Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique, estimant qu’elle a été congédiée en raison de son sexe, de ses problèmes de santé mentale et de son handicap physique.

Rachel Doerrie, une ex-analyste vidéo et adjointe à l’entraîneur responsable de la vidéo de l’équipe, a publié une copie de sa plainte sur Twitter dimanche, en mentionnant qu’elle a été «physiquement et mentalement détruite» et qu’elle en avait «marre de me cacher».

Le document de six pages indique que Doerrie a prévenu les Canucks qu’elle souffrait d’un problème cardiaque et d’un syndrome post-traumatique, et a ajouté qu’elle croyait que ces conditions «seraient gérées de manière responsable par les Canucks» avant son embauche en janvier 2022.

La plainte, déposée devant le tribunal le 22 novembre, allègue que l’adjointe au directeur général de l’équipe, la Québécoise Émilie Castonguay, a remis en question la capacité mentale de Doerrie d’effectuer son travail. Elle ajoute que Castonguay l’aurait traitée différemment des autres employés masculins de l’organisation, et mentionne que le sexe de Doerrie, ses problèmes de santé mentale et son handicap physique auraient joué un rôle dans son congédiement le 27 septembre 2022.

Castonguay a répondu par voie de communiqué que ces allégations sont «totalement fausses» et que Doerrie n’a jamais été «traitée différemment à cause de son sexe, de sa santé mentale ou de sa condition physique.

«Je suis très fière de mon travail avec les Canucks de Vancouver, d’être une bonne meneuse, une personne qui traite les autres de façon équitable, qui les respecte et qui priorise toujours les intérêts de ses collègues», a évoqué Castonguay.

L’entreprise ‘Canucks Sports & Entertainment’ a aussi émis un communiqué pour dénoncer les allégations, qui n’ont toujours pas été soumises à un processus judiciaire.