Bourses équivalentes: l’égalité homme-femme s’amène sur le terrain du Challenger de Granby

TENNIS. Fini le jeu des comparaisons entre les hommes et les femmes quant aux bourses qui leur sont versées au Challenger Banque Nationale de Granby. Les acteurs et les actrices à l’œuvre sur les courts de tennis vont se partager équitablement une enveloppe de 160 000 $ en devises américaines.

L’homme derrière l’orchestration du Challenger de Granby, Alain Faucher, rêvait de voir un tableau principal composé d’hommes et de femmes. Un souhait qui s’est réalisé lors de l’édition 2011 remportée par la Québécoise Stéphanie Dubois et le Français Édouard Roger-Vasselin. «L’ajout du volet féminin, je pense que ç’a été une bonne décision», a déclaré le président-directeur général du Challenger à l’occasion du dévoilement des joueurs et des joueuses de la cuvée 2019.

Alors que des grands tournois du circuit professionnel offrent encore des bourses plus alléchantes aux messieurs, Alain Faucher a brisé cette barrière en 2019 en proposant de remettre une bourse de 80 000 $ aux hommes et aux femmes. Une nouvelle qui a plu à la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest. «Félicitations pour les bourses équitables. Vous êtes un beau modèle», a exprimé la députée de Brome-Missisquoi.

Revoilà Pospisil

Le Canadien Vasek Pospisil est de retour sur les courts de tennis après avoir subi une opération au dos en janvier dernier. Photo: GranbyExpress-archives

Outre les bourses, le volet sportif du Challenger n’est pas non plus à négliger. Et les férus d’éphémérides sportives vont être heureux d’apprendre le retour du Canadien Vasek Pospisil. Blessé au dos dans les derniers mois, l’ex-champion du Challenger de 2012, actuellement 187e joueur mondial, revient à la compétition après plusieurs mois d’absence. Rappelons que le natif de la Colombie-Britannique a déjà occupé le 25e rang mondial.

«Il se peut qu’il soit encore un petit peu rouillé parce que ça fait longtemps qu’il n’a pas joué. Après Wimbledon et Gatineau, ça sera son troisième tournoi à Granby. On espère que ça va aller mieux pour lui. On verra.» «Mais c’est vrai qu’il peut y avoir des surprises parce qu’il y a bien des joueurs qu’on ne connaît pas tant que ça. Et c’est encore plus vrai chez les femmes», a confié Eugène Lapierre, directeur du tournoi.

Pospisil ne sera pas le seul Canadien sur le court. Peter Polansky (vainqueur en 2018), Steven Diez, Filip Peliwo et Alexandre Galarneau seront aussi à Granby, du 22 au 28 juillet.

Chez les messieurs, le statut de première tête de série revient au Français Antoine Hoang (103e). Le Russe Evgeny Donskoy (128e), qui a déjà vaincu un certain Roger Federer à Dubaï, sera également à surveiller, selon Eugène Lapierre.

«Je suis curieux de voir le Français Hoang. Ce que je sais, c’est qu’il est très solide.» Je ne l’ai pas vu jouer, mais j’ai entendu beaucoup de bien de lui. Il a fait le 4e tour de Roland-Garros, c’est quelque chose. », a fait remarquer le directeur du tournoi.

Quant à la Japonaise Nao Hibino  (116e), elle est la joueuse la mieux classée du tableau féminin suivi des Américaines Allie Kiick (127e) et Sachia Vickery (136e). Notons que la championne de 2018, l’Israélienne Julia Glushko sera à Granby à la fin juillet pour défendre son titre.

La championne des récents Internationaux juniors de France, la Québécoise Leylah Annie Fernandez, en sera quant à elle à une première participation au Challenger. La Lavalloise de 16 ans s’est vue octroyer l’un des trois laissez-passer.

«Tout le monde va vouloir la voir jouer. Elle a tellement de charme cette jeune fille. 16 ans seulement. Une gauchère rapide qui frappe bien et qui a un bon petit service», a indiqué Eugène Lapierre.

Les Canadiennes Rebecca Marino (140e), Katherine Sebov (212e), Carol Zhao (laissez-passer) et Françoise Abanda (laissez-passer) seront les autres membres de l’unifolié présents au Tennis Saint-Luc.