Granby dit (encore) non à l’endurocross

MOTOCROSS. La famille Bérard continue sa croisade pour obtenir la permission d’organiser une compétition d’endurocross sur sa terre de la rue Bousquet. Après s’être fait refuser un changement de zonage et avoir été déboutés en cour, les organisateurs ont subi un autre revers lundi soir.

Utilisant une disposition du règlement général de la Ville, Michel Bérard la permission de tenir un événement temporaire qui ne cadre pas avec le règlement de zonage. Une permission refusée par le conseil municipal à la suite d’un vote serré à 5 contre 4.

Le maire Pascal Bonin, favorable à l’événement, n’a pas voulu ajouter son vote pour créer une égalité. «Ça n’aurait fait que repousser un résultat qui aurait été le même. Serges Ruel n’était pas présent pour le vote et on sait très bien quelle est sa position», a expliqué le président d’assemblée.

En fin de séance, Jimmy Bérard s’est adressé au conseiller Pierre Breton, responsable du développement touristique. «On respecte toutes les normes de sécurité et les plages horaires pour le bruit. On peut attirer 2000 à 3000 personnes à Granby et ça vous coûte 0$. Vous qui vous occupez du tourisme, pouvez-vous me dire ce qui ne fonctionne pas?»

Pierre Breton a répondu vouloir être «conséquent avec les décisions prises il y a plusieurs années». «C’est quand même du motocross et ça génère énormément de bruit», a-t-il soutenu.

L’événement qui devait avoir lieu les 5 et 6 juillet, aux 1222 et 1270 rue Bousquet, se tient dans un secteur agricole, à l’intérieur d’un boisé. Le conseiller Jocelyn Dupuis a soulevé un doute à propos de la capacité des organisateurs de respecter l’engagement de tout monter la veille et de tout démonter le lendemain.

Ce qu’a réaffirmé Jimmy Bérard. «Tout le monde arrive le vendredi soir et tout le monde est reparti le dimanche», a-t-il assuré.

En tout début de séance publique, lors de la période de questions, le jeune organisateur avait invité les élus à l’interroger afin de dissiper leurs doutes au sujet de l’endurocross. Étrangement, aucun d’entre eux n’avait de question.