Longueuil 2014 met la table pour Montréal

Jeux du Québec – Les athlètes aux Jeux du Québec à Longueuil qui seront encore admissibles aux prochains jeux d’été en 2016 ne seront pas trop dépaysés. La 51e finale des Jeux du Québec aura lieu tout près, à Montréal.

L’événement sera symbolique, car il marquera le 40e anniversaire de la tenue des Jeux olympiques de Montréal. Et c’est Jacques Fortin qui aura le défi d’amener le paquebot à bon port en tant que directeur général du comité organisateur.

L’organisation aura la pression de faire aussi bien les choses que Longueuil. «La pression de bien faire ne viendra pas seulement de Longueuil. Tous les milieux réussissent à organiser de beaux jeux», affirme M. Fortin.

Joint au début du 2e bloc des compétitions, il n’a pas hésité à affirmer que le comité organisateur de Longueuil 2014 a fait du bon travail. «Je regarde une chose pour donner mon verdict. Est-ce que l’athlète participe à des compétitions et est hébergé dans des conditions sécuritaires et appropriées? C’est le cas. J’ai aussi été très impressionné par la capacité du comité organisateur de pouvoir faire face aux imprévus.»

Montréal 2016 pourra bénéficier de l’expertise de Longueuil 2014. Les compétitions de canoë-kayak de vitesse ont d’ailleurs eu lieu au bassin olympique Jean-Drapeau.

«Il n’y a rien qui ressemble plus à Montréal que Longueuil. Nous allons pouvoir récupérer une expertise fraîche. Cet avantage n’aurait pu être possible si les jeux avaient eu lieu en région plus éloignée. Nous sommes vraiment privilégiés que les Jeux de Longueuil aient lieu à ce moment-ci», a ajouté M. Fortin.

Un président connu

Contrairement à d’autres milieux hôtes des Jeux, Montréal 2016 devra redoubler d’ardeur pour obtenir une attention médiatique dans un environnement où le sport professionnel occupe un espace important. De plus, 2016 sera aussi l’année des Jeux olympiques d’été de Rio de Janeiro. En 2012, les Jeux de Shawinigan s’étaient frottés aux Olympiques de Londres.

Montréal 2016 a toutefois un as dans sa manche pour assurer sa visibilité: le double champion olympique Alexandre Bilodeau agira à titre de président du comité organisateur. «C’est certain que l’impact est grand. Quand sa nomination a été annoncée, ça a été repris partout. Nous n’étions pas seulement dans le bulletin de nouvelles de sports, nous étions dans le bulletin général. Sa popularité a eu un effet collatéral. On voulait quelqu’un pour porter et inspirer les Jeux. Alexandre répondait très bien à ces critères. C’est le premier athlète du pays à gagner l’or olympique en sol canadien et c’est le premier athlète canadien masculin à défendre son titre olympique. Il est aussi un individu impliqué et il a une très bonne tête.»

Programmation sportive

Du côté de la programmation pour les sports officiels, elle sera identique à celle de Longueuil, à une exception près. Le sauvetage sportif ne sera pas de retour tandis que le softball, qui était présenté à Shawinigan, sera réintégré aux Jeux du Québec.

«La plupart des installations sont là, souligne M. Fortin. Nous utiliserons les mêmes qu’en 1976. C’est certain que certaines devront être aménagées comme la piste de BMX. Cette discipline n’existait pas dans la famille de l’olympisme à l’époque.»

Les compétitions devraient se tenir sur trois grands pôles, le parc Olympique, le parc Jean-Drapeau et le Centre Claude-Robillard. C’est ce dernier qui doit accueillir les épreuves d’athlétisme. Est-ce que le Stade olympique sera mis à contribution pour cet événement anniversaire? «Peut-être. Nous sommes à étudier ce qui peut être fait.»