Terrains sportifs synthétiques: 4,6M$ en projets

Deux projets de terrains sportifs synthétiques dans la région totalisant des investissements de 4,6M$ sont sur la table, a appris GranbyExpress.com. Les villes de Bromont et Cowansville, en partenariat avec la commission scolaire du Val-des-Cerfs CSVDC), devront cependant attendre la participation financière du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport avant de voir les surfaces de jeux prendre forme sur leur territoire.

À Bromont, le terrain de soccer synthétique, dont le coût est évalué à 2,1M$, serait aménagé sur la rue Pierre-Bellefleur, entre l’école la Chantignole et l’aréna de Bromont. Du côté de Cowansville, des installations synthétiques pour le soccer, le football, mais aussi l’athlétisme seraient construites sur le terrain de l’école secondaire Massey-Vanier.

Si en 2006, ce projet était évalué à 1,6M$, il est maintenant estimé à 2,5M$. «Les deux projets ont été déposés au ministère de l’Éducation dans le cadre du programme de soutien aux installations sportives et récréatives pour l’année 2012-2013. Ces budgets-là, ce n’est pas juste le gouvernement du Québec qui défraie. La participation municipale, dans un ordre général, représente 50 à 60% des coûts, parce que ce sont eux qui en font le plus grand usage», explique Jean Perrault, responsable des communications à la CSVDC. Le coût des infrastructures inclut notamment la préparation, le drainage et la surface.

Dans son dernier budget annuel, la Ville de Bromont a réservé une somme de 2,1 M$ pour l’année 2013 dans le cadre de son programme triennal d’immobilisation (PTI). La municipalité avait réservé un montant de 1,5M$ pour l’année 2012 dans son PTI 2011-2013.

Délais inconnus

Selon un document d’avant-projet, obtenu via le Système électronique d’appel d’offres, les travaux se dérouleraient sur une période de trois à quatre mois du côté de Bromont, une fois la subvention accordée. Impossible toutefois de connaître les délais de réponse avant de savoir si Québec accorde les budgets ou non. «On ne sait rien et quand il y a des élections dans l’air, on le sait encore moins. Ces budgets sont discrétionnaires. Nous, on a des dates fixes pour déposer les projets, mais après, on ne sait pas.»

Un terrain plus durable

Selon le porte-parole de la CSVDC, l’aménagement d’une surface sportive synthétique n’apporte que des bienfaits. «Le terrain synthétique n’a pas de limite. Il est là pour 20 ans. Le terrain synthétique permet un usage même en temps de pluie, tandis qu’on ne peut utiliser un terrain naturel lorsqu’il pleut. Le terrain naturel, lui, est utilisable 10 à 15 heures par semaine. Avec un terrain synthétique, on prolonge l’utilisation pour la commission scolaire et pour les municipalités», dit-il.

Une surface synthétique permet aussi aux joueurs de prendre d’assaut le terrain beaucoup plus tôt au printemps, en plus d’être davantage résistante et nécessiter moins d’entretien qu’un gazon naturel. L’aménagement d’un terrain synthétique éviterait aussi que des voyous vandalisent les sites sportifs, comme cela est survenu à l’automne 2011 à Cowansville, alors qu’un 4×4 avait massacré les terrains de l’école secondaire Massey-Vanier.