Un Bromontois vit son rêve à Rio
OLYMPIQUE. Michael Drolet vit en ce moment son rêve olympique, mais pas en tant qu’athlète. Celui qui est commissaire en vélo de montagne veille sur les épreuves de VTT qui se déroulent ce weekend.
En 1976 lors des Jeux olympiques d’été de Montréal, Michael Drolet, alors âgé de 9 ans, s’est dit qu’il allait un jour participer à ce grand évènement.
Quarante ans plus tard, il réalise son rêve. Être commissaire en vélo de montagne consiste à surveiller les athlètes, le parcours et les épreuves. À Rio, Michael Drolet est responsable du parcours. Il l’a notamment marché en début de semaine afin de déceler toutes anomalies et a ensuite remis ses recommandations au commissaire en chef.
Le parcours de vélo de montagne se retrouve dans la région de Deodoro, à une trentaine de kilomètres du stade de Maracanã, là où s’est tenue la cérémonie d’ouverture.
Selon le Bromontois, le parcours de vélo de montagne est impeccable. «Il est extraordinaire. Il est d’une grandeur que je n’ai jamais vue. Les athlètes doivent faire des tours de six kilomètres pour environ 1h30. Le tracé est bien fait, la surface est en terre et bien couverte et il y a plusieurs éléments techniques intéressants pour les athlètes», précise l’adepte de ce sport.
Le parcours a été créé spécifiquement pour les Olympiques, explique Michael Drolet. «Il ne ressemble en rien aux pistes de vélo de montagne de Bromont. Les autres compétitions de vélo se font dans des parcours plus traditionnels. Aux Olympiques, c’est complètement différent».
Comble de hasard, un feu de broussaille a éclaté à quelques mètres du parcours de vélo de montagne. «Il y a eu une certaine inquiétude lorsque l’incendie a éclaté, mais c’est ça la Brésil. Ça arrive assez fréquemment des feux de broussaille. Heureusement, le feu s’est arrêté juste avant le parcours. En fait, c’est comme si le parcours avait servi de coupe-feu», raconte le Bromontois.
Emily Batty, Raphaël Gagné, Léandre Bouchard et Catharine Pendrel sont les représentants de l’équipe canadienne en vélo de montagne. Les finales des femmes se tiennent à 11h30 samedi, et celles des hommes à la même heure le dimanche.
Le Brésil, une destination de rêve
Habitué de voyages au Brésil en raison de sa profession, Michael Drolet assure s’être toujours senti en sécurité dans ce pays. «Quand on pense au Brésil, les premières choses qui nous viennent à l’esprit sont l’Amazone et les crimes. Moi, je n’ai vu ni l’une, ni l’autre. Je ne me suis jamais senti en danger».
Selon lui, le Brésil est une destination de rêve. «Les Brésiliens sont un de mes peuples préférés pour leur joie de vivre qu’on ne retrouve nulle part ailleurs», observe celui qui a d’ailleurs plusieurs amis brésiliens.
Il assure que l’ambiance actuelle à Rio n’a jamais été aussi éclatée. «Rio en temps normal est très chaotique et il y a beaucoup de vie. En ce moment, on sent l’effervescence des Jeux. On entend des foules crier quand il y a une victoire. Les plages et les restaurants sont bondés. Tout le monde ne regarde que ça à la télévision. C’est magique», lance-t-il.
Une belle organisation
Rio connait ses hauts et ses bas, notamment en ce qui à trait de la couleur de la piscine. Cela dit, Michael Drolet assure que l’organisation des Jeux de Rio est irréprochable. «À tous les Jeux olympiques c’est pareil. On s’inquiète avant et on pense qu’ils ne sont pas prêts, mais ça se déroule toujours bien. Ici, ils sont prêts et tout est en place». Il indique avoir notamment beaucoup d’aide et de soutien des bénévoles.