Une piste d’athlétisme qui a de l’avenir

Des travaux de réparation de dernière minute ont dû être exécutés sur la piste d’athlétisme pour présenter les Jeux du Québec et d’autres pourraient être à effectuer plus tard. Mais pour le directeur de compétition de la Fédération d’athlétisme du Québec, Serge Thibaudeau, le nouveau centre d’athlétisme de l’école Gérard-Filion, à Longueuil, ne sera pas un éléphant blanc.

«La piste a répondu aux conditions requises aux Jeux du Québec et nous sommes très satisfaits. Il y a eu de bonnes performances et plusieurs records des Jeux du Québec ou provinciaux ont été battus. Nous avons l’intention de revenir à Longueuil, surtout qu’il y a un club d’athlétisme solide derrière cela.»

Son organisme a l’intention de sortir du triangle Montréal-Sherbrooke-Québec. «Pour notre circuit provincial, nous voulons aller aussi dans les régions comme Longueuil, Sainte-Thérèse et Shawinigan, où une piste d’athlétisme a été construite aussi pour les Jeux de 2012. Nous sommes d’ailleurs heureux que des régions éloignées aient de plus en plus d’athlètes qui pointent. Nous visons à ce qu’ils fassent de l’athlétisme à l’année et non pas seulement pour des événements ponctuels», dit-il

Des 400 mètres épuisants

Courir pendant une minute à pleine vitesse est extrêmement exigeant pour de jeunes athlètes.   

Des filles sont souvent à bout de force à la fin des courses et ont besoin d’aide pour se relever. Cela était encore plus évident lors de la dernière journée, lors des épreuves de 400m.

Voilà pourquoi, contrairement au 100m où on tient des préliminaires et des finales, au 400m, les athlètes ne courent qu’une seule fois et le meilleur chrono gagne. «Aux Jeux du Québec, les délégations comptent 30 athlètes et tout se déroule en trois jours et demi. C’est exigeant pour ceux qui font plusieurs épreuves. En plus, avec les système de points par équipe et l’effervescence des courses à relais, ils se défoncent pour aider leur équipe», explique M. Thibaudeau.