Vincent Berthiaume impatient de retourner en piste
SPORT AUTOMOBILE. Après une saison 2020 empreinte d’incertitude, le pilote automobile, Vincent Berthiaume, remontera dans son cockpit pour son premier programme de courses à l’Autodrome BSL, le 12 juin. Un premier départ en piste dans le Bas-Saint-Laurent qu’attend avec impatience le Granbyen de 18 ans.
Maintenant que le plan de déconfinement est connu, le petit monde des courses sur terre battue au Québec peut enfin se concentrer sur la prochaine saison. Loin de l’action et de l’ovale, le champion défendant de la classe Sportsman à l’Autodrome BSL est plus qu’heureux à l’idée de retrouver le volant de sa voiture 51. Le drapeau vert agité par le gouvernement annonçant la reprise des activités change la donne à la grande joie du jeune coureur automobile.
«C’est sûr que ça me donne beaucoup d’espoir de voir qu’on va passer en zone verte d’ici la fin de l’été. On s’enligne pour une belle saison de courses avec des spectateurs dans les gradins. C’est vraiment de bonnes nouvelles», affirme Vincent Berthiaume.
Bien qu’il soit prêt à se frotter aux autres pilotes de sa série, le Granbyen compte profiter des pratiques du début de saison pour rattraper le retard. Oui, la saison morte a été interminable, avoue-t-il.
Conseillé par son chef d’équipe, Pierre Gagné, le pilote de l’écurie 9451 Compétition en sera à une cinquième saison chez les adultes, dont une deuxième chez les Sportsman à l’Autodrome BSL. Entre deux balades vers le Bas-du-Fleuve, l’étudiant en sciences de la nature au Cégep de Granby se paiera des visites aussi au RPM Speedway, de Saint-Marcel, et à l’Autodrome Drummond où il fera ses premiers pas en classe «Modifié» avec la voiture de l’équipe de Réjean Plante. Une saison estivale composée d’une quinzaine de courses.
«Cette année à BSL, d’autres coureurs s’ajoutent à la classe. Ça représente un autre défi et comme je suis un jeune pilote, il m’en reste beaucoup à apprendre. Un autre titre, c’est pas garanti, mais on va voir.»
Malgré un horaire du temps chargé, le Granbyen trouve le temps de redonner à la collectivité lui qui vient de s’associer à l’organisme Chaîne de vie qui sensibilise les jeunes sur l’importance du don d’organes.
«L’un de mes amis a eu besoin d’une transplantation de cellules souches à la suite d’une leucémie. Maintenant, tout va bien (…). Cet organisme prône de belles valeurs et je suis bien content de me joindre à eux», raconte le nouvel ambassadeur.