Dardan Isufi au Parlement jeunesse du Québec

POLITIQUE. Dardan Isufi, qui a grandi à Granby, participe pour la seconde fois cette semaine, à la 67e édition du Parlement jeunesse du Québec. L’événement se déroule au Salon bleu de l’Assemblée nationale et met en vedette une centaine de personnes âgées de 18 à 25 ans.

Le jeune homme de 20 ans agit cette année à titre de député et de secrétaire. Dans le cadre de ce rôle, il doit être au fait du temps et doit assurer le suivi des procédures électorales, par des projets de loi et des avis de motion. De façon concrète, il donne un coup de pouce à la présidence.

Pour le principal intéressé, cette participation est importante. «C’est un exercice intellectuel qui est nécessaire parce que c’est une simulation politique non partisane. Ça permet de garder une intégrité dans les propos et les réflexions. Grâce à cette activité, on peut philosopher sur divers sujets qui concernent la société», admet l’étudiant de l’Université McGill.

Les jeunes participants siègent selon les mêmes normes que les députés réels. La majorité est divisée entre le parti au pouvoir et le parti de l’opposition. D’autres jeunes agissent à titre de journalistes, photographes et attachés politiques. La principale différence réside au niveau de l’absence de ligne de parti. «Dans les débats, il n’y a aucune ligne de parti. Ainsi, on peut débattre sur un projet de loi qui touche l’accès à Internet ou le droit à l’oubli et cet exercice intellectuel se veut propre à chacun», ajoute-t-il.

Une troisième participation?

Pour le moment, Dardan Isufi ne sait pas s’il participera à la 68e édition du Parlement jeunesse, l’an prochain. «Ça va dépendre de mes disponibilités. Participer à cet événement, ça représente un sacrifice pour tout le monde. Au lieu de passer du temps avec nos proches, on est à Québec», témoigne le jeune homme.

Malgré des études en sciences politiques à l’Université McGill, il n’aspire pas à devenir politicien. «Ma participation fait suite à un désir de peaufiner mon mécanisme de réflexion intellectuel et de découvrir de nouvelles idées avec lesquelles je pourrai construire», fait-il savoir.

Le Parlement jeunesse se poursuit jusqu’au 30 décembre à Québec.