Écocentres: gare aux remorques et aux véhicules surchargés

PRUDENCE.  Clous éparpillés sur la chaussée, crevaisons, débris dispersés sur les terrains adjacents, plaintes du voisinage. Des camionnettes qui débordent tout bord tout côté et des remorques mal chargées de matières résiduelles seraient monnaie courante aux écocentres. Se souciant de la sécurité d’autrui, la Corporation de gestion des matières résiduelles de la Haute-Yamaska (COGEMRHY) lance un appel à la vigilance aux résidents qui se rendent à l’une ou l’autre des installations de la MRC.

Marc-Antoine Bazinet, directeur général de la Corporation de gestion des matières résiduelles de la Haute-Yamaska. Photo: GranbyExpress-Éric Patenaude

Heureusement, aucun incident fâcheux n’a été rapporté à ce jour à la direction de COGEMRHY. L’organisation a tout de même senti le besoin de faire cette sortie publique pour sensibiliser la population sur l’importance d’inspecter son chargement avant de prendre la route.

«On en voit de toutes les couleurs», déclare Marc-Antoine Bazinet, directeur général de COGEMRHY. «Dans l’ensemble, tout se passe bien dans les écocentres. Ce rappel à la population vise à rappeler les consignes claires et que c’est à la maison que ça commence un transport sécuritaire vers les écocentres.»

La problématique des chargements douteux et des déchets jonchant le sol près des écocentres de Granby et de Waterloo n’est pas propre au contexte de cette année. Selon M. Bazinet, la question du déversement de matières résiduelles revient tous les ans.

«Les gens veulent peut-être charger leur stock trop vite et se rendre le plus rapidement aux écocentres.» «Pour un voyage de vieux bardeaux (d’asphalte), ça vaut la peine de mettre un petit plywood pour éviter que ça parte au vent», fait remarquer le DG de COGEMRHY.

Sur les deux sites exploités par la COGEMRHY, les employés font régulièrement des interventions auprès des utilisateurs des écocentres lorsque la situation le requiert.

«Les préposés sont avisés qu’au moment qu’ils aperçoivent un chargement dangereux, ils vont voir les citoyens pour les sensibiliser.»

«La Ville de Granby fait son bon bout de chemin en dépêchant régulièrement ses balayeuses mécanisées sur la rue André-Liné, mais c’est certain qu’elles ne peuvent pas passer toutes les trois heures», indique M. Bazinet.

Notons que le non-respect des règles d’un chargement sécuritaire peut entraîner une contravention pouvant atteindre jusqu’à 350 $, selon la Société d’assurance automobile du Québec.