École Haute-Ville: les élèves de 4e et 5e secondaire de retour en classe aujourd’hui

ÉDUCATION. Revirement de situation dans le dossier entourant le retour en classe des élèves de 4e et 5e secondaire de l’école Haute-Ville. Grâce à une réorganisation de certains locaux, tous les élèves peuvent réintégrer leur classe-bulle à compter d’aujourd’hui.

Malgré le feu vert accordé par le gouvernement provincial en ce qui a trait au retour en classe des élèves du secondaire en zone orange, la direction de l’école Haute-Ville se voyait, a priori, dans l’impossibilité de répondre à cette demande. Une logistique à laquelle la direction de l’école et du Centre de services scolaires du Val-des-Cerfs (CSSVDC) ont dû se pencher durant les derniers jours pour assurer une formule en présentiel pour les jeunes.

À trois mois de la fin des classes, un nouveau scénario se dessine où des locaux vacants peuvent maintenant accueillir des classes-bulle jusqu’en juin. C’est le cas, entre autres, des laboratoires de science, de la bibliothèque et de la salle de musculation qui sont désormais occupés par les élèves et les enseignants. Une solution désormais envisageable comparativement en septembre dernier, selon Éric Racine, directeur général du CSSVDC.

«C’est le genre de solution qui n’avait pas été considérée en début d’année, parce que le contenu des cours de science devait se donner à même le laboratoire. Comme une bonne partie de la matière est déjà enseignée, on peut se permettre d’utiliser le local. Même constat pour la salle de musculation puisque les cours d’éducation physique vont pouvoir se tenir à l’extérieur avec l’arrivée du beau temps», précise le directeur général.

Huit groupes peuvent désormais suivre leur cours à temps plein dans l’un des locaux de l’école. Une décision saluée par le corps professoral et le syndicat des enseignants Haute-Yamaska (SEHY) pour faciliter l’apprentissage des élèves.

«Je dois dire que, pour mon coeur de prof, le retour des élèves est une bonne nouvelle. Peu d’enseignants qui m’entourent font ce travail pour enseigner derrière un écran et voir, dans certains cas, les résultats de leurs élèves baisser de façon considérable. On est tous enjoués de retrouver nos élèves et de pouvoir leur enseigner plus normalement», souligne Catherine Beauregard, enseignante de français au 3e et 5e secondaire à l’école secondaire de la Haute-Ville. Même réaction auprès d’Alina Laverrière, présidente du Syndicat des enseignants de la Haute-Yamaska. «Clairement, je suis contente pour les élèves, parce qu’ils en ont besoin psychologiquement et ça va leur donner un peu d’air. Je pense que c’est un bel espoir que l’on voit à l’horizon», affirme-t-elle.

Ne pas baisser la garde

Bien que les élèves du secondaire de la région ont retrouvé leurs collègues de classe, le CSSVDC invite les jeunes à faire preuve de prudence en respectant toutes les mesures sanitaires établies par la Santé publique. Appliquant les mêmes mesures qu’en début d’année, la direction précise s’ajuster au fur et à mesure lorsque de nouvelles consignes s’ajoutent. N’étant pas à l’abri des variants, Alina Laverrière espère un meilleur contrôle de la situation en cas d’éclosions de la part du CSSVDC.

«Il faut être prudent, car la présence des variants qui inquiète beaucoup. Le CSSVDC ne sait pas trop comment ils vont gérer l’apparition de ce variant qui semble être plus présent chez nos jeunes que chez les adultes. On le sait bien que dans certaines écoles, il y a des membres du personnel  qui ont été témoin d’une mauvaise gestion des mesures sanitaires. Il faut éviter que ça se reproduise pour la sécurité des enseignants et élèves», mentionne Alina Laverrière.