François Lemay souhaite un district 3 plus sécuritaire

ÉLECTIONS MUNICIPALES. Le développement de la portion sud de la ville de Granby apporte son lot de défis, dont celui de l’amélioration du sentiment de sécurité chez les résidents du district 3. Pour ramener la quiétude dans le quartier, le postulant au poste de conseiller, François Lemay, revendique une vision globale en matière de sécurité routière.

Trois projets immobiliers en chantier, un 4e développement domiciliaire à démarrer sous peu, deux nouvelles écoles à venir. Déjà submergé, le réseau routier risque d’être encore plus pris d’assaut par les usagers. Pour François Lemay, l’enjeu de la sécurité routière dans le district 3 se doit d’être une priorité pour la Ville de Granby. 

«Il faut penser qu’on va avoir deux nouvelles écoles qui s’en viennent. Ça va amener beaucoup de passages et de marcheurs. Il faut donc travailler rapidement en collaboration avec Val-des-Cerfs au niveau des corridors scolaires pour sécuriser au maximum les abords des écoles et s’asseoir avec le MTQ (Transports Québec) pour le boulevard Pierre-Laporte et Denison et Pierre-Laporte et Robitaille.»  «Autant les gens qui veulent aller profiter des beaux quartiers pour aller marcher autant les jeunes familles qui veulent venir à l’épicerie, on n’a pas de trottoirs, la traverse n’est pas garantie et il y a un virage sur Denison, près de Pierre-Laporte, qui est à l’aveugle (…). Ça nous prend une approche globale et un plan de match pour savoir à quoi va ressembler le secteur dans dix, quinze ans.»

Selon le candidat au poste de conseiller, l’occasion est belle pour la Ville de profiter de l’émancipation du quartier pour se pencher sur la question de la circulation routière. La voie de la facilité comme l’ajout de panneaux d’arrêt à une intersection pour garantir un sentiment de sécurité n’est plus une option, croit François Lemay. 

«Le boulevard Pierre-Laporte n’est plus ce qu’il était comme il y a 20 ans. La dynamique et le quartier ont changé (…). La Ville avait fait la demande d’installer quatre stops au coin Robitaille et Pierre-Laporte, mais avec trois écoles (Eurêka et les deux futurs établissements) à l’intérieur de deux kilomètres, c’est énormément de jeunes. Est-ce la solution optimale? J’en doute.»