Granby: Pascal Bonin fier de ses quatre ans à la mairie

ÉLECTIONS. Le maire sortant, Pascal Bonin, est fier de son bilan des quatre dernières années, estimant avoir freiné l’endettement de Granby. L’élu dit laisser des finances «kif-kif», tout ayant réalisé le tour de force de réaliser environ 142 millions $ en projets.

Le manque à gagner actuel se situe à un peu plus de 80 millions $, ce qui était également le cas lors de l’arrivée en poste de l’administration Bonin. Entre temps, des initiatives importantes se sont concrétisées ou ont été lancées, par exemple la construction du centre aquatique et le réaménagement de l’église Notre-Dame, fait valoir le maire. «Si on regarde les chiffres purs, la dette a été stable et tout a été payé comptant», rappelle-t-il, soulignant que le tout s’est fait en pleine période d’austérité.

S’il obtient le second mandat qu’il sollicite actuellement, les choses devraient être «beaucoup, beaucoup plus faciles», selon lui. «On n’a pas à se sortir d’un cycle d’endettement. C’est ça qui a été pénible. La première année le PTI (programme triennal d’immobilisation) était de 15 millions $. Cette année, le PTI est de 28M$», fait valoir l’élu.

Une petite déception

Pascal Bonin ne se prononce pas sur la réalisation dont il est le plus fier, faisant valoir que le «travail d’équipe» a été la clé du succès pour «l’ensemble de l’œuvre». Questionné quant au projet qu’il aurait voulu voir se concrétiser sous sa gouverne, la réponse est cette fois catégorique: «Sans contredit les logements sociaux». La Ville a en effet acheté en 2015 un terrain sur la rue Saint-Jacques au coût d’un million $, destiné à de nouvelles constructions. Celles-ci n’ont pas encore vu le jour.

«J’ai tout fait. On a mis des sous, […] on a travaillé fort et on n’a pas été capable de finaliser ce projet-là dans le premier mandat, mais c’est sûr et certain que c’est dans mon tableau de chasse des quatre prochaines années», précise M. Bonin. Celui-ci ajoute  que seuls 24 nouveaux logements situés sur la rue Le Corbusier ont été créés en huit ans, «ce qui est beaucoup trop faible», admet-il.

Pas en retard

Rencontrant les membres de la presse pour la toute première fois, vendredi matin, depuis le déclenchement officiel de la campagne électorale, Pascal Bonin affirme ne pas effectuer un départ tardif. Avouant avoir un horaire plutôt chargé puisqu’il siège toujours comme maire et préfet de la MRC Haute-Yamaska, ce dernier fait valoir qu’il est, en quelque sorte, en campagne électorale depuis quatre ans. «Il y a des gens qui, en ce moment, commencent leur porte-à-porte. Moi, j’ai ouvert les portes de l’hôtel de ville pendant quatre ans», défend-t-il. «Il ne s’est pas dit grand-chose, honnêtement, depuis le début de la campagne», conclut-il en faisant allusion à ses adversaires, Yves Bélanger et Carl Bouvier.

Le candidat à la mairie compte faire le bilan de son initiative de pancartes électorales artistiques en début de semaine prochaine et rencontrer les médias une seconde fois quelques jours plus tard pour présenter ses engagements.