Olymel annonce deux fermetures à Laval et Blainville; 170 emplois touchés

MONTRÉAL — Olymel annonce mercredi la fermeture de deux de ses usines de surtransformation du porc à Laval et Blainville, ce qui entraînera la suppression de 170 emplois.

Dans un communiqué, l’entreprise spécialisée dans la transformation de la viande de porc et de volaille a précisé que ces deux fermetures s’expliquaient par le plan de réorganisation qu’elle a déjà lancé en 2021 pour «optimiser ses opérations».

Les activités de ces deux établissements cesseront officiellement le 28 avril.

L’usine de Blainville, sur la Rive-Nord de Montréal, emploie 134 personnes; celle de Laval 36.

Les employés concernés ont déjà été avisés; ils bénéficient d’un préavis de licenciement de 12 semaines, a fait savoir Olymel.

Ils auront la possibilité d’être relocalisés dans d’autres établissements de l’entreprise. Le «plan de relocalisation» des employés sera présenté «au cours des prochaines semaines».

«La décision de fermer les usines de Blainville et de Laval dans le secteur du porc surtransformé  s’inscrit dans le cadre de la réorganisation entreprise il y a plus d’un an et s’explique par la capacité de plusieurs autres usines à rapatrier la production de ces deux établissements dans le but de réaliser des économies et des gains d’efficience», a fait savoir le président-directeur général d’Olymel, Yanick Gervais.

«L’annonce d’aujourd’hui devrait nous permettre d’atteindre plus rapidement nos objectifs d’optimisation des opérations dans le contexte d’une conjoncture économique défavorable où la hausse des coûts des matières premières, la pénurie de main-d’œuvre et la faiblesse de certains marchés se conjuguent  pour affecter la rentabilité de l’entreprise», a ajouté M. Gervais.

Joint au téléphone, le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, affilié à la FTQ, s’est dit «attristé d’apprendre» ces fermetures.

Le syndicat promet de «tout mettre en oeuvre pour faciliter la transition en douceur des travailleurs vers d’autres usines». Il note qu’avec la pénurie de main-d’oeuvre, particulièrement dans ce domaine, ces employés sont en demande.

Il a lui aussi souligné que le comité de reclassement devrait rapidement être mis en place.

Les travailleurs dans ces deux usines produisent du jambon, des pâtés, des charcuteries, commercialisées sous les marques La Tour Eiffel et Nostrano. Olymel précise que la plupart de ces marques seront maintenues et qu’elles seront produites dans d’autres établissements.

Olymel possède plusieurs usines au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Alberta et en Saskatchewan.