Le Prénom: la plus drôle des chicanes de famille

Le metteur en scène Serge Denoncourt n’hésite pas à dire que c’est la «pièce la plus drôle» qu’il n’ait jamais vu et pourtant il en a vu d’autres! Après avoir connu un succès monstre au Festival Juste pour rire l’an dernier, Le Prénom et toute sa distribution se déplacent sous le chapiteau de Bromont pour l’été.

En conférence de presse, Serge Denoncourt y est allé d’une boutade en lançant que «pour la première fois dans l’histoire du théâtre au Québec, un metteur en scène réussit à faire une reprise avec le même casting

Évidemment, on relève l’exagération de la citation, n’empêche que ce n’est pas évident de réunir des acteurs aussi occupés que Christian Bégin, Patrice Robitaille, Isabelle Vincent, Catherine-Anne Toupin et Gabriel Sabourin. «On s’y est pris très tôt dès l’automne dernier. On voulait absolument avoir toute la distribution c’est très important pour le succès de la pièce», révèle le directeur du théâtre André Pérusse.

Les producteurs n’ont toutefois pas eu à insister bien longtemps. «On voulait tous rejouer. On s’est écrit des courriels pour se dire qu’il fallait vraiment que tout le monde revienne», raconte Gabriel Sabourin. Des idées de tournée seraient même dans l’air selon Christian Bégin qui aimerait bien parcourir le Québec dans la peau de «Pierre» son personnage d’«intello de très mauvaise foi».

Une soirée qui dérape

Pour celles et ceux qui n’ont pas eu l’occasion de faire partie des quelque 40 000 spectateurs qui ont vu la pièce l’an dernier à Montréal, il s’agit d’abord et avant tout de l’histoire d’une soirée qui dérape.

Deux couples et un ami se réunissent pour partager un repas et une soirée. Comme l’une des deux femmes attend un bébé, on interroge les futurs parents sur le prénom choisi et c’est ce fameux prénom qui déclenche une désopilante chicane qui fera ressurgir de vieilles rancunes bien enfouies.

«Je ne soupçonnais pas un potentiel comique aussi fort, mais la vague de rires qui vient de la foule est si forte. Dans ces proportions-là, c’est assez étonnant», confie Christian Bégin.

Des rires contagieux qui contaminent même parfois les comédiens comme l’admet Gabriel Sabourin. «Il y a un moment en particulier où il ne faut absolument pas rire parce que c’est extrêmement dramatique ce qu’il se dit, mais ça m’a pris au moins vingt représentations pour y arriver!»

La pièce Le Prénom est présentée au Théâtre Juste pour rire Bromont du 27 juin au 17 août. Pour plus de détails: www.theatrebromont.com.