La dernière mission de Pauline Quinlan est accomplie

MUNICIPAL. La boucle est officiellement bouclée pour l’ex-mairesse de Bromont, Pauline Quinlan. Cette dernière, ayant désormais complété son mandat au sein du comité de révision de la Loi sur la sécurité ferroviaire, tire officiellement sa révérence de la politique active.

Si elle est toujours impliquée au sein de la Fondation de l’Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins et de celle du diocèse de Saint-Hyacinthe, celle qui a passé 19 ans à la tête de l’administration municipale bromontoise parle désormais de voyages et de jardinage. «J’ai un peu négligé ma maison et délaissé mon jardin», admet-elle en riant, en faisant référence à ses presque deux décennies fort occupées à la mairie.

Son ultime mandat, proposé par le ministre fédéral des Transports Marc Garneau, est officiellement derrière elle. Après avoir multiplié les consultations et les arrêts à travers le pays, le panel auquel elle a collaboré pendant environ un an a officiellement remis son rapport le 30 avril dernier. Le groupe était chargé d’examiner la Loi sur la sécurité ferroviaire et d’émettre des recommandations.

«Le ministre va éventuellement déposer ce rapport-là au Parlement. On a hâte! Ça va venir boucler la boucle. Pour moi, ça a été une très belle expérience», lance-t-elle, avouant que cette dernière implication politique lui a permis «d’atterrir en douceur dans sa nouvelle vie».

Invitée par la mairesse Julie Morin, Mme Quinlan était d’ailleurs présente lors de l’annonce d’une voie de contournement à Lac-Mégantic, qui a eu lieu le 11 mai dernier, soit près de cinq ans après le drame ferroviaire qui a fait 47 morts.

Un œil sur Bromont

On ne décroche pas si facilement de ses passions, admet l’ex-élue, qui suit, «en bonne citoyenne», la politique municipale de Bromont de près. Bien qu’elle se fasse plutôt discrète, la dame demeure au fait de ce qui se passe à l’hôtel de ville. «Ce que je vois, c’est que tout va très bien. Il y a beaucoup de projets qu’on avait débutés qui sont maintenant complétés et je vois aussi qu’il y a de nouvelles initiatives. Je ne peux que me réjouir que la ville continue à se développer», explique la maman et grand-maman.

Pas question, toutefois, de regarder derrière. «Je vis très bien avec ma décision», lance-t-elle au GranbyExpress, expliquant se préparer à quitter en famille pour visiter l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande.

Pauline Quinlan s’est d’abord vue confier la mairie lors des élections de 1998 et n’a pas été délogée de son siège lors des cinq suffrages suivants. Elle a choisi de ne pas briguer la mairie lors des dernières élections;  Louis Villeneuve lui a alors succédé. La Bromontoise avait auparavant œuvré pendant 35 ans dans le domaine de l’éducation.