Une Fête des Mascottes plus ludique que jamais

ÉVÉNEMENT.  Un autre chapitre de la petite histoire de la découverte d’un œuf pondu par un gros toutou en peluche s’écrira du 17 au 20 juillet. Cette fois, le professeur Amadeus Jguil rêve de perpétuer la race des peluches à tout jamais. Pour y arriver, il fera appel à l’expertise des petits et des grands afin de retracer un élixir. Un nouveau film de la série Conte pour tous? Loin de là. Bienvenue dans l’univers ludique de la 34e édition de Mascoto-La Fête des Mascottes.

Amorcé l’an dernier, le virage imaginaire et enfantin de la Fête des Mascottes se poursuivra lors du prochain rassemblement de toutous présenté dans moins d’un mois au centre-ville de Granby. Plus de jeux, plus d’animation et plus de plaisir pour les enfants et les adultes promettent les organisateurs de la Fête.

La frénésie liée à la découverte d’un œuf de mascotte sur le site de l’église Notre-Dame continue avec le retour dans le décor de l’éminent scientifique Amadeus Jguil personnifié par le comédien Martin Larocque. L’homme de science partira à l’aventure afin de récupérer les fioles de «Vitagrax»; un élixir propagé dans l’air par «l’aéromulitplicateur» qui favorise l’éclosion des œufs de mascottes.

«On s’est demandé, durant nos recherches, comment on pourrait multiplier les œufs de mascotte. Le professeur a trouvé un élixir (le Vitagrax)  que l’on a installé à Granby cet hiver pour réaliser ensuite que le froid n’aide pas. Il faut maintenant rapatrier les élixirs, car on s’est rendu compte que ça fonctionne mieux à la chaleur», raconte Martin Larocque alias Amadeus Jguil.

À travers cette quête de vouloir préserver les mascottes, Martin Larocque et le producteur délégué, Maxime Lefebvre veulent aussi injecter une dose de plaisir à la Fête.

«On espère faire jouer autant les adultes que les enfants. Il va y avoir, entre autres, un neuf trous «mini-putt conséquences» toujours dans l’univers des mascottes», confie Maxime Lefebvre, producteur délégué à la Fête des Mascottes.

À l’issue de la Fête, Granby pourrait bien devenir la capitale mondiale de la mascotte si la communauté récupère tous les flacons de «Vitagrax», estime le producteur.

«Ce qu’on veut, à terme, comme producteur, c’est que les adultes trouvent l’enfant en soi. Qu’ils s’abandonnent pendant quatre jours pour le plaisir de rigoler et de s’amuser en famille», mentionne M. Lefebvre.

Une fête écourtée

Grosse nouveauté. Les mascottes retourneront dans leur quartier plus tôt que prévu cette année. De concert avec les commerçants du centre-ville, Commerce Tourisme Granby et région a fait le choix d’écourter le festival d’une journée (du mercredi au samedi).  Pas toutous sur la rue Principale le dimanche. Mais comme cadeau de consolation, les heures d’amusement s’étaleront de 10h à 21h durant les quatre jours de la Fête.

«On a fait un sondage auprès de nos commerçants parce qu’on savait que la Fête des Mascottes est un événement qui est très prenant pour tout le monde sur cinq jours.» «Lors de notre consultation, à l’automne dernier, nos participants nous ont demandé de retirer le dimanche, car il y a beaucoup de commerces au centre-ville qui ne sont pas ouverts»,  explique Fanny-Ysa Breton, codirectrice de Commerce Tourisme Granby et région.

Pour ses 34 ans, la Fête des Mascottes se paie aussi une nouvelle image et un nouveau site web. Un vent de fraîcheur qui s’inscrit dans le mouvement de transformation entamé en 2018 par Commerce Tourisme Granby et région et ses partenaires. Par ailleurs, la traditionnelle parade des peluches sur la rue Principale sera présentée le samedi 20 juillet à 13h.

À cette recette s’ajoutent plus de 50 jeux aménagés tout au long de l’aire d’amusement d’un kilomètre sur la rue Principale, entre la rue Dufferin et le Parc Miner.