Relance des camps de jour et de la bibliothèque: un défi de taille pour la Ville de Granby

PANDÉMIE. Un animateur de camp de jour pour quatre enfants, surveillance accrue sur les terrains de tennis et au skate park, mesures sanitaires rehaussées à la bibliothèque Paul-O.-Trépanier. C’est tout un casse-tête organisationnel qui attend la Ville de Granby, a convenu le maire Pascal Bonin.

Avec l’omniprésence des usagers sur le réseau cyclable, il va s’en dire que les Granbyens profitent à plein du déconfinement partiel jusqu’à présent. Prochaine étape: la réouverture de la bibliothèque municipale. Québec a d’ailleurs autorisé ce vendredi la reprise des activités dans les bibliothèques, les musées et les ciné-parcs à compter du 29 mai.

«Avec l’annonce d’aujourd’hui, ça nous donne les coudées franches pour finaliser notre plan de réouverture qu’on va analyser dans les prochains jours», a expliqué le directeur général adjoint à la Ville de Granby, Gabriel Bruneau.

Le retour des bouquineurs à la bibliothèque Paul-O.-Trépanier n’est cependant pas pour demain puisqu’aucune date n’a été précisée.

Un casse-tête

À l’instar des autres villes et municipalités de la province, la Ville de Granby devra toutefois faire des pieds et des mains pour recruter du personnel additionnel pour répondre aux exigences de la Santé publique. Un défi de taille surtout pour les camps de jour, selon le maire Bonin.

«C’est un ratio d’un (moniteur) pour quatre (enfants). C’est très petit et ça implique beaucoup de personnes et de changements pour réussir à faire tout ça. Notre ratio officiel était d’un pour 16 et là, c’est un pour quatre. Donc, ça veut dire un casse-tête pour les municipalités pour le nombre de personnes nécessaires pour les camps de jour. On peut penser qu’il va y avoir un manque quelque part à ce niveau-là, mais on va essayer d’en faire le plus possible», a déclaré le maire au cours de sa conférence du vendredi.

«On est en train d’analyser les nouvelles données qui nous sont transmises par le Ministère notamment au niveau des ratios pour voir comment on peut arriver à moduler nos camps avec le personnel déjà recruté versus les règles qui nous sont imposées. Après ça, on devrait arriver avec un plan qui va tenir la route», a indiqué le DG adjoint.