Jonathan Lamy et sa plume d’auteur au 3e impérial

CULTURE. De passage à Granby au mois de mai, le poète Jonathan Lamy s’est laissé inspirer par la nature  et la richesse culturelle de la municipalité afin de développer son projet de réflexion et d’écriture. Chapeauté par le 3e impérial, centre d’essai en art actuel, l’auteur en a profité pour revisiter trois oeuvres des résidences en art infiltrant auxquelles il collabore.

Malgré la pandémie, Jonathan Lamy n’a pas perdu sa plume d’écrivain où il écrira prochainement ses écrits entourant les projets d’artistes qui ont récemment fait leur marque au 3e impérial. Les créations artistiques telles que Médium. Enquête sur l’esprit des objets d’Alexandra Pouzet et Bruno Almosnino, Les coursières de l’Outlet Road de Mélanie Binette et Karine Galarneau ainsi que Fouiller l’écriture, les étoiles. Lire dans les racines éparpillées de Francys Chenier seront à l’honneur dans le texte de Jonathan Lamy.

Ce processus de création est courant au centre d’essai en art actuel où chaque artiste est jumelé à un écrivain pour marquer à l’écrit son passage. Un privilège, selon Jonathan Lamy, qui a le plaisir d’être aux premières loges de l’évolution des projets. «Pour nous, c’est vraiment riche, car ça amène un autre dialogue. On va rencontrer les artistes au courant du processus. On entre dans l’atelier, dans le chantier en cours de route et on retourne les voir à la fin pour voir finalement ce que ç’a donné», explique Jonathan Lamy. De 2018 à aujourd’hui, il a eu le plaisir de rencontrer à tour de rôle les artistes sur les lieux ou en visioconférence en raison de la pandémie.

La finalité de ce projet d’écriture se conclut par la rédaction d’un texte reposant sur les trois thèmes principaux des œuvres étudiées. Le tout est alors publié sur différentes plateformes du 3e impérial.

Trouver l’inspiration

Contrairerement à certaines formes d’art, l’écriture a pu facilement afficher ses couleurs à ses lecteurs. Les livres ont même connu un gain de popularité durant les derniers mois, selon l’auteur. «C’était une belle période pour les lecteurs, car ça nous a rappelé l’excitation de prendre un livre dans nos mains», affirme-t-il.

Jonathan Lamy a profité de cette période pour compléter des projets d’écriture déjà entamés. L’inspiration était tout autre lorsque venait le temps de lancer de nouvelles créations littéraires.« Écrire, ça venait difficile dans le sens où l’on peut parler de la pandémie, mais on ne peut pas juste parler de ça et si on n’en parle pas, on a l’impression de passer à côté de quelque chose», mentionne l’auteur.