Transport urbain: menace de grève à Granby

RELATIONS DE TRAVAIL. Sans contrat de travail depuis le 21 octobre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport urbain de Granby-CSN passent de la parole aux actes. Réunis hier en assemblée générale, les syndiqués ont adopté à l’unanimité un mandat de grève de 15 jours à déclencher à tout moment.

Selon la CSN, le point litigieux porterait principalement sur la question du salaire. Un syndiqué gagne présentement 18 $ de l’heure alors que le syndicat réclame un salaire horaire de 21 $ de l’heure. 

«Nos membres se sentent contraints d’effectuer des heures supplémentaires pour maintenir les services à la population, car l’employeur Autobus Fleur de Lys inc. peine à recruter des employés. La seule

façon de résoudre ce problème, c’est de bonifier les salaires. Voilà pourquoi le syndicat s’est donné

un mandat de grève de 15 jours. L’adoption à 100 % du mandat de grève démontre la détermination de nos membres», a indiqué Nancy Bouchard, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport urbain de Granby-CSN.

Rappelons que la compagnie Autobus Fleur de Lys est responsable du service de transport urbain pour le compte de la Ville de Granby.

Pour l’heure, les deux parties (syndicat et employeur) doivent retourner à la table de négociation ce jeudi 9 février. L’issue des discussions sera déterminante. Si aucun progrès significatif n’est constaté, les syndiqués pourraient débrayer, a laissé savoir la CSN.

« »Nous souhaitons de tout cœur que l’employeur dépose des offres qui permettront un déblocage rapide des négociations. Rappelons que ces travailleuses et travailleurs sont parmi les plus bas salariés dans le secteur du transport urbain privé », a déclaré Simon Mathieu Malenfant, vice-président-trésorier de la Fédération des employées et employés de service public-CSN (FEESP-CSN).

Au moment de publier, il n’avait pas été possible de recueillir les commentaires d’un représentant d’Autobus Fleur de Lys inc.